Billet de blogue de notre partenaire : Les leçons les plus précieuses viennent des échecs

Mal Paterson elle est la fière propriétaire de Seedz Crackers, une entreprise située en Colombie-Britannique qui fabrique des craquelins à base de graines de sésame, de tournesol, de citrouille et de lin certifiées biologiques

Posted: Fév 6, 2024

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Mal Paterson | Seedz Crackers

Mal Paterson est une entrepreneuse chevronnée. Des décennies avant de s’établir au Canada, elle avait déjà démarré plusieurs entreprises alimentaires, dont sa première à l’âge de seulement 23 ans, à l’époque où elle vivait en Afrique du Sud.

« J’ai eu des entreprises alimentaires tout au long de ma vie de femme mariée, et toutes n’ont pas connu un succès fulgurant », précise-t-elle avec un petit rire.

Aujourd’hui, fière propriétaire de l’entreprise Seedz Cracker qui connaît un succès retentissant en Colombie-Britannique, Mme Paterson explique comment sa recherche d’aliments entièrement naturels pour sa propre famille a abouti à la création de craquelins à base de graines de sésame, de tournesol, de citrouille et de lin certifiées biologiques.

« Ma famille et mes amis les ont tellement aimés que, littéralement, d’une poignée de graines minuscules a germé une idée d’entreprise. »

Si toutes ses entreprises précédentes n’ont pas aussi bien fonctionné que Seedz Crackers, Mme Paterson estime que certaines des leçons les plus précieuses sont souvent tirées de l’échec – à condition que l’on soit prêt à apprendre de ses erreurs.

« J’ai appris des leçons très dures, mais ce qui est merveilleux avec ces leçons, c’est qu’elles constituent une voie rapide vers l’avenir. »

Parmi les leçons apprises en cours de route, Mme Paterson souligne le fait que l’étiquetage et l’emballage dans une entreprise alimentaire coûtent très cher. « C’est plus cher que le produit lui-même, lance-t-elle. On est tenté d’opter pour le meilleur emballage et le meilleur étiquetage que l’on puisse s’offrir. Mais après l’impression, il arrive qu’on se dise “Oups, je n’avais pas pensé à ça” ou “Ça ne fonctionne pas”. Entretemps, vous avez tout un tas d’emballages et d’étiquettes inutilisables, et c’est une dure leçon à apprendre. »

S’il peut être difficile de résister à la tentation de faire imprimer des étiquettes et des emballages en grandes quantités par souci d’économie, Mme Paterson a appris à ses dépens que ce qui peut sembler être un investissement financier judicieux pour économiser de l’argent plus tard peut finir par coûter cher.

« Nous avons décidé de simplifier au maximum l’étiquetage et de commencer par de petites quantités. Ça revient plus cher, mais on ne se retrouve pas coincé avec de grandes quantités pour ensuite découvrir qu’il y a quelque chose qu’on aurait dû ajouter. »

Les craquelins de Mme Paterson se vendent maintenant dans 120 points de vente au détail dans l’Ouest canadien et ont commencé à se vendre en Ontario. Ses produits se vendent aussi en vrac sur le site Web de l’entreprise. Seedz Crackers possède un bon marché à créneaux, et Mme Paterson envisage maintenant de vendre sur Amazon.

« Le fait que nos produits soient entièrement biologiques nous distingue des autres entreprises qui, elles, ne sont pas bio. » 

L’image de marque, un aspect abordé de manière proactive dès le départ, a également joué un rôle crucial dans le succès de cette entreprise. 

« Nous avons commencé par des marchés de producteurs locaux, car c’est ainsi que l’on se fait connaître. Je suis Mal Paterson, le visage de Seedz Crackers. Dans les marchés de producteurs, les gens me connaissent et savent qu’ils peuvent me faire confiance. Ils savent que lorsqu’ils viennent me voir, je leur offre un produit de qualité, et pas seulement un produit anonyme sur une tablette. C’est merveilleux parce que ça nous a permis de diffuser notre message. »

Mme Paterson indique qu’une personne qui envisage de démarrer sa propre entreprise et d’en faire quelque chose qui ressemble à une grande multinationale empruntera une voie très différente de celle qu’elle a suivie avec son mari.

« Nous avions des moyens limités. Nous sommes des immigrés qui ont tout laissé derrière et tout perdu en quittant l’Afrique du Sud. Nous n’avions pas de capital sur lequel nous appuyer. Nous avons simplement commencé et, au fur et à mesure que notre entreprise s’est agrandie, nous y avons réinvesti de l’argent. C’est ainsi que nous avons pris de l’expansion, sans toutefois nous endetter. »

L’une des autres grandes forces de Mme Paterson est l’amour sincère qu’elle porte aux gens, qui le lui rendent bien. « Cela peut paraître bizarre à dire, mais je suis douée pour les relations humaines, et je pense que c’est un atout considérable. »

Cependant, la clé de la réussite réside peut-être dans un facteur encore plus important. Selon Mme Paterson, les consommateurs ont compris l’importance de s’informer en lisant la liste des ingrédients sur les produits.

« Vu la quantité d’ingrédients dont le nom est pratiquement imprononçable, je suis sûre que tout le monde a appris qu’il faut lire les étiquettes. Elles renferment souvent une foule de produits chimiques, d’agents de conservation et de colorants. »

« Ma motivation, ajoute-t-elle, est de savoir que dans ce monde si artificiel, j’offre un produit honnête et tout à fait authentique. »


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