Comment le Verschuren Centre et ses partenaires développent les technologies propres en Nouvelle-Écosse

Le Verschuren Centre,est particulièrement bien outillé pour développer les idées et les innovations, ainsi que pour relever certains des défis les plus importants du monde d’aujourd’hui.

Posted: Jan 4, 2024

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Entre le besoin crucial de redéfinir une bioéconomie sans pétrole et celui de nourrir la population mondiale de manière durable, il existe une multitude de solutions potentielles. Si les idées ne manquent pas, les ressources nécessaires à la commercialisation de ces solutions – qui nécessitent toutes une infrastructure coûteuse et des investissements massifs – sont insuffisantes.

Situé au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, le Verschuren Centre est particulièrement bien outillé pour développer les idées et les innovations, ainsi que pour relever certains des défis les plus importants du monde d’aujourd’hui.

Nous avons demandé à quatre proches collaborateurs du Verschuren Centre pourquoi ce secteur est en plein essor et comment le centre et ses partenaires contribuent à faire passer les entreprises de technologies propres de la phase de démarrage à la phase d’expansion.

Un phare dans un monde en pleine mutation

Paul Richards, directeur, Agrotechnologie et biotechnologie industrielle de la société d’État Invest Nova Scotia, ne mâche pas ses mots pour décrire le climat actuel.

« Les technologies propres, la durabilité et la sobriété carbone sont les facteurs de transformation à partir desquels nous pouvons repenser la manière de structurer une nouvelle bioéconomie et de nourrir les neuf milliards d’habitants que comptera la planète d’ici 2050. Ces deux défis convergent et créent de formidables possibilités d’innovation. »

« Ce secteur est préparé aux bouleversements. Le monde et les marchés exigent des changements. C’est le domaine sur lequel les innovateurs et les entrepreneurs concentrent leurs efforts, là où les solutions sont mondiales et les possibilités sont foisonnantes. Il s’agit de possibilités de transformation pour les innovateurs et les écosystèmes qui accueillent ces changements et veulent faire partie de la solution. »

« Les organisations qui s’approprient ces changements et qui reconnaissent la transformation en cours seront les leaders de demain, car il ne s’agit pas d’un souhait, mais d’une nécessité. C’est là que se trouvent les possibilités. »

Jennifer Fuccillo est associée en placement chez Invest Nova Scotia. Elle explique que les structures autrefois verticales sont maintenant horizontales en ce sens que les technologies propres s’étendent désormais à la plupart, voire à la totalité des secteurs.

« La durabilité occupe une place de plus en plus importante dans le monde de l’investissement, et la Nouvelle-Écosse est bien placée pour jouer un rôle de premier plan dans ce type d’investissements. Soutenir ces investissements a un triple avantage : cela nous permet à la fois de développer notre économie durable, d’avoir un impact significatif sur la société et la planète et d’obtenir des retombées financières pour la province. », dit Mme Fuccillo.

Il n’y a sans doute personne de mieux placé que Beth Mason, présidente-directrice générale du Verschuren Centre, pour parler du volume considérable de solutions et d’entreprises potentielles dans le domaine des technologies propres.

« La durabilité est une priorité de longue date qui ne cesse de prendre de l’importance. En conséquence, une foule d’entreprises de technologies propres élaborent des solutions. Ainsi, les solutions potentielles sont nombreuses. Il nous faut maintenant les commercialiser. Les solutions s’accumulent, mais il y en a toujours plus chaque jour, ce qui est extraordinaire. »

« Nous n’avons jamais fait de publicité, et pourtant, des entreprises de partout sur la planète nous téléphonent, et c’est uniquement grâce au bouche-à-oreille. Nous recherchons des entreprises qui ont dépassé le niveau de maturité technologique 4, qui sont passées par un accélérateur, qui sont susceptibles de bénéficier d’investissements providentiels ou qui en bénéficient déjà. »

« Nous voulons savoir si la solution est viable. Qui sont les tenants? Avez-vous déjà pris contact avec l’acheteur final. La solution convient-elle à l’une de nos entreprises en Nouvelle-Écosse ou à des entreprises de notre écosystème? Nous souhaitons [que les solutions] soient suffisamment avancées dans le processus de réduction des risques pour que tous les investissements et les efforts que nous y consacrons soient susceptibles de porter leurs fruits. »

Mise en service d’une ligne de réacteurs de 10 000 litres pour la biofabrication

Contrairement à d’autres secteurs, le secteur des énergies propres a besoin d’une infrastructure à forte intensité de capital pour se développer. Le Verschuren Centre offre l’accès à une infrastructure partagée qui est unique et inédite en Amérique du Nord.

« Si vous fabriquez un nouveau produit chimique vert ou du graphène, vous devez investir dans de gros équipements. Vous ne pouvez pas le faire dans votre sous-sol. C’est à ce stade que le Verschuren Centre accueille les entreprises. Nous nous efforçons de créer un actif partagé de concert avec l’entreprise ou, dans le cas de la biofabrication, nous créons l’actif qui pourra être utilisé par plusieurs entreprises. C’est le rôle du Verschuren Centre en matière de réduction des risques, explique Mme Mason. Nous sommes un organisme sans but lucratif, alors nous ne recevons pas d’argent pour cela. Nous nous associons avec ces entreprises, puis nous réunissons des fonds, ce qui permet de réduire au minimum l’investissement qu’elles doivent faire pour passer à la prochaine phase de croissance. »

« Nous espérons mettre en service notre ligne de réacteurs de 10 000 litres pour la biofabrication cet été. Cela met fin au cycle d’expansion d’un grand nombre de nos entreprises de biofabrication. Il s’agit d’un projet unique en son genre au Canada, qui attire des clients internationaux et permet à nos clients de passer à l’échelle supérieure pendant qu’ils construisent leur usine, si possible au Canada. »

« Il s’agit d’un investissement de 10 millions de dollars. Cela aide nos clients à passer de notre modèle d’essai actuel, d’une capacité de 1 000 litres, à un modèle pouvant atteindre 10 000 litres. Au cours des deux prochaines années, nous comptons ajouter des technologies de décarbonisation à nos processus de fabrication, ce qui se répercuterait sur d’autres entreprises dans d’autres secteurs. Il s’agit d’un mariage entre notre secteur énergétique et notre secteur de la biofabrication. »

M. Richards insiste sur l’importance de l’accès non seulement aux infrastructures, mais aussi aux capitaux en général. « Les technologies perturbatrices requièrent d’importants investissements. C’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf qui se joue ici : les entreprises ne disposent pas de l’équipement, de la capacité ou de l’infrastructure nécessaire à la production et au passage au niveau souhaité par les investisseurs et les partenaires commerciaux. Or, elles ont besoin de ces investissements et de la force d’attraction du marché pour obtenir ces investissements. »

Dispersa est un client du Verschuren Centre qui fabrique des biosurfactants à partir de déchets alimentaires pour remplacer les produits dérivés du pétrole, un marché chiffré à 45 milliards de dollars. L’entreprise a commencé à développer son processus automatisé au Verschuren Centre l’été dernier. Dépassant les attentes, elle est déjà passée d’un réacteur de trois à cinq litres à son premier essai avec un réacteur de 100 litres, qui s’est achevé en janvier 2023. Dispersa dispose ainsi d’un échantillon de produit suffisant pour attirer d’autres grands partenaires commerciaux, ce qui illustre la vitesse de croisière que les jeunes entreprises peuvent atteindre au Verschuren Centre.

Lequipe de Dispersa

L’équipe de Dispersa (Photo : Suki Nathan)

Nivatha Balendra est la PDG et fondatrice de Dispersa. « Nous collaborons avec le Verschuren Centre dans le cadre de notre volet de production. Depuis le démarrage de Dispersa, nous développons notre processus à l’échelle du laboratoire. Lorsque le moment est venu pour nous d’augmenter notre production, nous avons eu du mal à trouver la bonne solution – trouver des partenaires qui comprennent vraiment nos processus, qui ont déjà franchi le pas, mais qui comprennent aussi les défis de l’industrie, les délais, les attentes des clients et le marché. »

« Il a été difficile de trouver des gens qui comprenaient vraiment le potentiel commercial de notre innovation, et de réunir tout l’équipement sous un même toit. Comme vous pouvez l’imaginer, tous ces réacteurs coûtent très cher. L’achat d’équipements en aval n’est pas envisageable pour une entreprise en phase de démarrage. Ce que nous recherchions, c’était le bon partenaire doté de toutes ces ressources, en plus de l’expérience. »

Créer des programmes adaptés à l’industrie

AscendBio est un programme de développement de la biotechnologie agricole et industrielle qui permet aux entreprises des secteurs de la biotechnologie industrielle et de l’agrotechnologie de mettre à l’échelle leurs technologies et leurs activités commerciales. Il réunit l’expertise scientifique et technique et l’infrastructure du Verschuren Centre, ainsi que l’expertise sectorielle, le soutien aux entreprises et les réseaux internationaux d’Invest Nova Scotia.

Les entreprises qui adhèrent à ce programme bénéficient d’un soutien pour franchir les étapes techniques, réunir les capitaux nécessaires, se familiariser avec le marché, entrer en contact avec des clients et des partenaires potentiels et rejoindre une communauté d’entreprises partageant les mêmes idées. Elles peuvent se développer plus rapidement avec moins de capital.

« AscendBio apporte aux jeunes entreprises un soutien en matière de préparation à l’investissement en cas de besoin. Par exemple, nous les aidons à peaufiner leur dossier de présentation, à définir des jalons ou à déterminer le montant qu’elles devraient réunir. Lorsqu’une entreprise est prête à mener une ronde de financement, nous travaillons avec elle pour qu’elle obtienne ce financement, que ce soit auprès d’Invest Nova Scotia ou d’autres investisseurs – ou des deux », explique Mme Fuccillo.

L’objectif d’AscendBio est d’examiner les défis auxquels sont confrontées ces technologies perturbatrices afin d’aider les entreprises à franchir les étapes techniques en vue de leur commercialisation.

« Je dis toujours que nous voulons créer des ponts, pas des jetées. Si nous ne faisons que la moitié du chemin avec les entreprises, nous n’avons pas rempli leur mission, et nous n’avons pas pleinement saisi leur proposition de valeur et les possibilités de développement économique qu’elle offre. Nous voulons que ces entreprises se développent et atteignent leur potentiel d’investissement », dit M. Richards.

« Les services de soutien offerts par AscendBio reposent sur une vaste infrastructure de calibre commercial, et c’est ce qui permet aux jeunes entreprises de franchir la vallée des difficultés techniques. Chemin faisant, nous sommes en mesure de les épauler aux différentes étapes de leur croissance en leur obtenant du financement, et en reliant les étapes techniques de l’investissement aux étapes financières, de sorte que les entreprises réunissent des fonds suffisants selon le stade. »

Mme Balendra souligne l’efficacité de cette approche unique. « En véritable guide, Paul Richards nous a aidés à nous frayer un chemin dans le paysage de la Nouvelle-Écosse et en nous mettant en contact avec les bonnes personnes. Alors même que nous étions partenaires d’AscendBio, il nous a mis en contact avec le Verschuren Centre. Ces deux ressources se sont révélées complémentaires, et c’est par la suite que nous avons posé notre candidature au programme GreenShoots d’Invest Nova Scotia. C’était en quelque sorte notre porte d’entrée pour comprendre les différents intervenants de la province. »

« Nous nous efforçons de mettre en place les conditions gagnantes et la proposition de valeur qui incitera les entreprises à s’engager dans cet écosystème. Chaque innovation, chaque offre de service, chaque entreprise a besoin de valeur ajoutée. Nous pouvons aider les entreprises à passer d’une ronde de financement providentiel à une ronde de financement de série A avec moins d’argent. Nous y parvenons grâce à cette infrastructure partagée et à cette approche collaborative », explique M. Richards.

Bâtir un écosystème favorable et souple à l’échelle de la province

En plus de soutenir le développement économique des régions rurales de la Nouvelle-Écosse, le Verschuren Centre favorise la croissance des entreprises à risque en suivant la courbe de la loi de puissance, ce qui signifie que chacune d’entre elles a le potentiel de créer de nombreux emplois et de générer des bénéfices pour les investisseurs. À cela s’ajoute l’utilisation de matières premières et d’autres ressources locales. Le Verschuren Centre est un acteur essentiel pour attirer et construire le pipeline de jeunes entreprises innovantes et durables en Nouvelle-Écosse.

« Nous sommes un organisme indépendant sans but lucratif, mais nous fonctionnons selon un modèle axé sur les services. Et puisque nous sommes un organisme sans but lucratif, nous pouvons offrir un large éventail de possibilités aux entreprises. Nous ne sommes pas un incubateur, mais nous fonctionnons comme un établissement à accès libre. Vous pouvez constituer votre équipe ici. Vous pouvez accéder à nos laboratoires. Nous mettons beaucoup de ressources de nos partenaires au service des entreprises que nous aidons. Il s’agit d’un modèle d’entreprise unique qu’on trouve difficilement ailleurs. C’est un attrait majeur pour les entreprises de toute l’Amérique du Nord, et cela repose sur les points forts de la Nouvelle-Écosse », dit Mme Mason.

« Nous devons considérer notre région comme un écosystème, une destination, un phare. Notre objectif principal est de créer une proposition de valeur qui amène les entreprises à dire : “C’est là que nous voulons faire affaire”, peu importe l’activité. C’est ce que nous voulons reproduire en Nouvelle-Écosse : que les entreprises de l’extérieur soient attirées parce que les conditions gagnantes sont réunies », dit M. Richards.

« Étant donné que nous nous concentrons sur les possibilités “risquées”, les entreprises ont la possibilité de saisir des débouchés très lucratifs. Elles peuvent perturber des secteurs verticaux et toucher des milliards de personnes. Comme nous nous concentrons sur les technologies et les entreprises de rupture, nous sommes emballés de voir l’ensemble des entreprises qui ont ce niveau d’impact. Il ne s’agit pas seulement d’entreprises innovantes qui offrent des produits innovants. Ce sont des entreprises susceptibles de perturber le secteur vertical et de jouer un rôle important. »

« Nous avons construit un écosystème qui répond aux besoins des entreprises de biotechnologie industrielle et qui comprend les étapes de leur parcours. Nous avons mis en place un continuum financier qui aide les entreprises à progresser et à comprendre mieux et plus rapidement les étapes de la croissance. »

Faire bouger les choses rapidement

La rapidité avec laquelle vous franchissez les étapes et livrez un produit a des répercussions sur les décisions d’investissement.

« Nous voulons que les entreprises démontrent qu’elles ont franchi des étapes techniques, et qu’elles le font en procédant par itération. Elles peuvent travailler sur l’équipement. Elles ont plus de temps d’exécution et ont un meilleur accès aux essais et à des équipements spécialisés qu’une entreprise du secteur privé, ou qu’une entreprise qui n’est pas liée au Verschuren Centre ou à un organisme similaire », explique M. Richards.

« Le Verschuren Centre est unique en son genre, ajoute Mme Fuccillo, parce qu’il ne prend aucune participation dans l’entreprise et qu’il dispose d’équipes et d’une expertise pour combler les lacunes souvent présentes dans les jeunes entreprises technologiques en phase de démarrage. Cela permet de propulser les entreprises plus rapidement et avec moins de capital qu’elles n’en auraient besoin autrement, ce qui est bénéfique tant pour les entreprises que pour les investisseurs. »

Mme Balendra a constaté l’impact de cette approche sur le rythme d’avancement. « Ils ont une équipe formidable. Nous travaillons avec l’équipe de la fermentation, qui fait bouger les choses rapidement. Ils ont mis sur pied quelque chose d’incroyable, et cela mérite d’être porté à la connaissance de tous afin que les gens reconnaissent l’excellence du service et de la proposition de valeur. »

Regarder vers l’avenir et maintenir l’élan

Le mot circule et AscendBio croît rapidement.

« La demande en matière de fermentation de précision explose, et c’est un domaine de notre portefeuille d’investissement que nous prévoyons d’étendre. Parallèlement, AscendBio et le Verschuren Centre se concentrent sur l’expansion d’autres domaines stratégiques clés, tels que la transformation du carbone, qui sont également des domaines d’intérêt pour Invest Nova Scotia. Comme pour les autres secteurs, l’objectif est de constituer progressivement un portefeuille diversifié d’entreprises d’agrotechnologie et de biotechnologie industrielle à différents stades de croissance et dans différents sous-secteurs », explique Mme Fuccillo.

« On ne trouve cela nulle part ailleurs au Canada. C’est ce qui est nouveau. De nombreuses universités génèrent l’innovation, mais ne la matérialisent jamais. C’est là toute la différence. Elles n’ont pas la motivation, encore moins la capacité, de développer les technologies propres. Elles s’intéressent à la recherche, et c’est très bien, mais après l’université, qu’advient-il de la technologie issue de la recherche? » dit Mme Mason.

« Au cours de la dernière année, nos premières entreprises à Toronto ont atteint un [financement de] série A et prennent maintenant leur envol avec des partenaires en Nouvelle-Écosse. Kraken Sense, AlterBiota et Cotex s’associent à de grands fabricants, et c’est bien l’objectif que nous fixons pour cette technologie; que les entreprises assurent l’adoption de leur produit et aient la capacité de construire leur première usine. »

M. Richards résume l’importance de bâtir l’écosystème et d’obtenir les résultats positifs. « Notre objectif est de continuer à renforcer nos relations avec le milieu des investisseurs. D’une certaine manière, la pandémie a été un grand facteur d’égalité. Tout le monde communiquait par téléphone ou par Zoom. Nous avons eu les mêmes possibilités d’accéder aux écosystèmes financiers et aux marchés financiers. Les entreprises ont pu y accéder, et nous avons été en mesure de faciliter les relations avec San Francisco, Boston, l’Inde et Toronto, ce qui a changé la façon dont les jeunes entreprises financent leur croissance. »

« La mobilité de l’argent a changé au cours des trois dernières années. Nous devons renforcer ces relations afin que d’autres investisseurs perçoivent la valeur ajoutée de la productivité du capital, de la vélocité et d’un écosystème de soutien complet. Ils commencent à comprendre que leur argent est mieux utilisé et mieux déployé grâce à la proposition de valeur et aux services d’AscendBio et du Verschuren Centre. »

« La Nouvelle-Écosse ne jouera jamais dans la cour des grands, alors misons sur les avantages que nous confère notre petite taille. Nous savons quelles sont les conditions gagnantes pour que les entreprises tombent sous le charme de la Nouvelle-Écosse : la collaboration en matière de recherche, parce que c’est ce qui leur permettra de construire leur plateforme technologique; les producteurs de matières premières; la possibilité de saisir un débouché commercial ou de conclure un accord d’exploitation avec un partenaire commercial d’envergure; le talent et les équipes qu’elles peuvent développent ici. Notre objectif est de les amener à ancrer et à intégrer ces piliers dans leur stratégie d’entreprise. C’est comme cela que nous créons et maintenons les conditions gagnantes. »

Dispersa n’est qu’un exemple de réussite d’AscendBio et du Verschuren Centre.

« Le Verschuren Centre est un partenaire absolument extraordinaire. Nous sommes très heureux de pouvoir collaborer avec lui. Tout au long de notre recherche visant à étendre la capacité de production, d’innombrables personnes nous ont recommandé le Verschuren Centre. Naturellement, nous sommes entrés en contact, et depuis, nos progrès sont phénoménaux. Depuis le jour de notre premier contact, le centre nous apporte une aide inestimable qui favorise notre évolution. Le fait d’avoir trouvé le bon partenaire a renforcé notre confiance et nous a permis d’envisager notre expansion en Nouvelle-Écosse. »

« Nous sommes maintenant partenaires du Verschuren Centre, et nous souhaitons développer ce partenariat pour de nombreuses années. Nous avons vraiment l’impression qu’ils font désormais partie intégrante de Dispersa, et ce, à bien des égards. Nous considérons leur équipe comme la nôtre, et c’est là l’essentiel. »

« Nous ne pourrions rien faire de tout cela sans le soutien du Verschuren Centre, d’AscendBio et d’Invest Nova Scotia. Ils nous apportent les ressources dont nous avons besoin pour faire ce que nous faisons. En fin de compte, nous sommes ravis de pouvoir fournir cet ingrédient et de le mettre sur le marché. La boucle est bouclée et, en définitive, c’est pour contribuer à un avenir durable que nous poursuivons notre mission. »


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