L’agriculture intelligente : façonner un avenir où la tradition rencontre la technologie

M. Rickey Yada, professeur et doyen à la Faculté des systèmes fonciers et alimentaires de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et conseiller à Bioenterprise, aborde les défis et les possibilités qui existent dans le secteur agroalimentaire canadien, l’intégration de la technologie aux méthodes traditionnelles, l’importance des systèmes alimentaires locaux, et l’avenir de l’agriculture qui réside dans l’exploitation des données.

Posted: Jan 9, 2024

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Par Tabitha Caswell pour Bioenterprise

En décortiquant l’impressionnante carrière de M. Rickey Yada, nous découvrons une vie jalonnée par des expériences qui soulignent l’importance de rester curieux et ouvert à l’inattendu. Les moments cruciaux de sa vie semblent relever du hasard, tout en étant marquants comme si l’univers avait tout orchestré pour guider M. Yada vers un avenir dans le domaine de l’alimentation.

Aujourd’hui, ce membre respecté du Comité consultatif sur la science et l’innovation (CCSI) [en anglais seulement] de Bioenterprise Canada nous raconte son histoire et nous livre son point de vue sur les défis et les possibilités qui existent dans le secteur agricole et agroalimentaire canadien. Vous découvrirez que pour ce leader influent, la passion pour la diffusion des connaissances est aussi vitale que percutante.

  
Les aliments au cœur de la culture familiale

Comme les pages cornées d’un livre fétiche, l’histoire de M. Yada est riche et fertile. Au fil des chapitres, nous remontons le temps pour découvrir que la fascination de cet expert pour la science des aliments trouve son origine dans la cuisine de sa famille, dans ses études universitaires et ses expériences de laboratoire, et dans ses emplois d’été.

Le foyer multigénérationnel des Yada était un centre d’activité culinaire créative où les journées se déroulaient au rythme régulier de la préparation des repas. Pour cette famille nombreuse, la nourriture symbolisait non seulement la subsistance, mais aussi la célébration de son héritage japonais, rituel à la fois nourricier et rassembleur.

Les aliments ont littéralement soutenu la famille Yada, et ce, à plus d’un titre. C’est dans les allées de l’épicerie de son père que le jeune Rickey s’est plongé dans l’étude des merveilles alimentaires. Derrière le comptoir des viandes, un boucher ukrainien lui a exposé l’idée des fusions alimentaires culturelles, et c’est là, parmi les produits frais et colorés, les coupes de viande personnalisées et l’éventail de produits préparés et emballés, qu’il a appris une vérité fondamentale : la nourriture est à la fois une nécessité et un luxe.

Ce contact précoce avec l’entreprise familiale a été riche en leçons sur l’économie des aliments, sur l’importance du travail acharné et sur les complexités des choix des consommateurs. Il ne s’agissait pas uniquement de garnir les tablettes; il s’agissait de comprendre les besoins des gens et le rôle important que jouent les aliments dans la vie quotidienne. Cette expérience a influencé le rapport de M. Yada avec les aliments et lui a inculqué une appréciation profonde de la substance qui nous nourrit ainsi qu’une fascination pour la science des aliments. 

Un petit coup de pouce du karma

Si elles étaient ancrées dans la science, les études de M. Yada n’ont pas été dictées à l’origine par son intérêt pour les aliments. Désireux de se créer un avenir différent de celui de son père, il a jeté son dévolu sur la médecine. Mais le chemin est devenu rocailleux après qu’un dégoût profond suscité par sa première dissection de grenouille l’a détourné de l’idée de devenir médecin.

Peu de temps après, se sentant dérouté, il a retrouvé une vieille lettre de recrutement qui lui avait été adressée par le directeur du Département des sciences de l’alimentation de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) [en anglais seulement]. La découverte de cette lettre qu’il avait d’abord ignorée a été un tournant décisif : une nouvelle voie se dessinait.

Après réflexion, M. Yada a mis le doigt sur le catalyseur silencieux qui l’attirait vers une discipline où la chimie et la biochimie ne sont pas des concepts abstraits, mais des entités dynamiques et tangibles qui contribuent à nourrir le monde. Séduit par une bourse d’études, il a entrepris des études en sciences des aliments. 

Entre sa troisième et sa quatrième année d’université, il a occupé un emploi d’été dans une petite usine familiale de production alimentaire de Vancouver, où il a pu mettre à profit ses talents tout en apprenant les rouages de la fabrication des aliments, avant de se trouver confronté à un autre choix : continuer de travailler dans cette entreprise, ou entreprendre des études supérieures.

Étant donné que chaque possibilité le rapprochait de sa vocation, M. Yada s’est laissé guider par son instinct, toujours désireux d’explorer plus avant. À la croisée des chemins, il s’est donc orienté vers les études supérieures, puis vers un poste de professeur, pour finalement obtenir le statut d’enseignant au Collège d’agriculture de l’Ontario de l’Université de Guelph [les deux sites sont en anglais seulement]. 

M. Yada a passé 30 ans à l’Université de Guelph, où il a occupé plusieurs fonctions de direction, dont celles de directeur du Département des sciences des aliments, de vice-président adjoint à la recherche et de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en structure des protéines alimentaires. Ses contributions et ses réalisations ont été récompensées en 2017 par l’attribution d’un doctorat honorifique en sciences. 

Depuis 2014, M. Yada est professeur et doyen à la Faculté des systèmes fonciers et alimentaires [en anglais seulement] de l’UBC et joue de nombreux rôles au sein de plusieurs associations, comités et réseaux au Canada et à l’étranger. En plus d’être membre du CCSI de Bioenterprise, il est conseiller scientifique auprès du Conseil d’administration. 

Se remémorant avec nostalgie une série de « hasards », comme il le dit lui-même, M. Yada attribue tous les moments décisifs de son parcours à « une sorte de karma ». Parallèlement, il respecte et reconnaît le soutien généreux qu’il a reçu de mentors et de collaborateurs tout au long de son cheminement. Fort d’un riche bagage de connaissances et d’une vision élargie du système alimentaire du Canada, il livre gracieusement son point de vue à ce sujet.

Le grand défi de la sécurité alimentaire

M. Yada considère que la sécurité alimentaire au Canada est un défi en évolution, exacerbé par les crises mondiales actuelles qui s’entrechoquent. Selon lui, les conflits géopolitiques, les changements climatiques et les phénomènes comme la pandémie de COVID-19 et l’inflation ont mis la sécurité alimentaire au premier plan, tout en accentuant la dépendance aux banques alimentaires.

Cette situation fait ressortir des lacunes dans notre système alimentaire, mais aussi des possibilités d’amélioration. Toutefois, M. Yada prévient que ces possibilités ne se présenteront pas sans combat, et que ce combat sera difficile à mener.

« S’il y avait une solution simple, nous l’aurions déjà mise en œuvre. Mais je sais que nous en sommes capables. Et heureusement, de nombreux êtres humains, comme les universitaires et les entrepreneurs, sont prêts à se battre. Comme le dit Barack Obama, “Les choses difficiles sont difficiles”. J’ajouterais à cela le slogan de sa campagne, créé par Edith Childs, “Fired up, ready to go! (On est motivé et prêt à se lancer!). J’entends par là que nous devons être prêts à travailler d’arrache-pied pour surmonter les obstacles, et que quand une situation se présente, nous devons être prêts à l’affronter. »

Au milieu de ces défis, M. Yada voit de brillants exemples de progrès. « L’innovation est une chose positive que ces difficultés apportent au secteur alimentaire. Durant la pandémie, en particulier, nous avons tous pris conscience de l’importance de l’approvisionnement en aliments locaux. »


À la défense des aliments locaux

M. Yada affirme que l’innovation est essentielle pour renforcer la sécurité alimentaire en permettant de conserver les aliments locaux au-delà de leur période de croissance naturelle.

« Les limites saisonnières sont de gros obstacles pour le système alimentaire canadien. Dans le domaine de la transformation des aliments, cette réalité a donné lieu à des recherches et à des technologies innovantes qui nous permettent non seulement de conserver des aliments salubres, mais de les converser dans leur état naturel encore plus longtemps. »

Ces innovations vont au-delà des méthodes de conservation traditionnelles telles que la mise en conserve et la congélation. Les méthodes modernes de traitement non thermique transcendent ces pratiques et permettent de prolonger la durée de conservation d’un aliment tout en préservant ses qualités naturelles de goût, de texture et d’apparence. Le traitement non thermique comprend diverses techniques non liées à la température, comme le contrôle de la lumière UV et de la pression, et les recherches dans ce domaine sont prometteuses.

Il en découle un triple avantage : l’accès à des aliments à la fois sains et naturels, et ce, toute l’année. Ce genre de progrès montre que les défis peuvent stimuler la créativité et conduire à des stratégies de remplacement en matière de conservation des aliments, ce qui permet d’élargir les modes de consommation traditionnels des produits locaux.

M. Yada souligne les travaux sur la conservation non thermique réalisés à l’UBC, où un nouveau centre d’innovation entrera bientôt en service. 

Le BC Food and Beverage Innovation Centre de l’Université de la Colombie-Britannique

Le nouveau BC Food and Beverage Innovation Centre (FBIC) [en anglais seulement], fruit d’un partenariat entre la Faculté des systèmes fonciers et alimentaires de l’UBC et le BC Food Hub Network [en anglais seulement] du ministère provincial de l’Agriculture et de l’Alimentation, a pour mission de favoriser la croissance de l’industrie alimentaire canadienne grâce à la recherche collaborative et à du soutien pratique.

Le FBIC accueille aussi le Endowed Food and Beverage Innovation Professorship [en anglais seulement], un poste de professeur actuellement occupé par M. Anubhav Pratap-Singh, dont le rôle consiste à diriger le nouveau centre, à faire progresser les technologies de transformation modernes, à favoriser l’innovation en matière de produits, à soutenir et à promouvoir le développement de programmes éducatifs et à renforcer la recherche au sein du BC Food Hub Network.

Doté d’installations ultramodernes réparties sur plus de 9 500 pieds carrés (ou 880 mètres carrés), le FBIC vise à stimuler l’innovation et la croissance dans le secteur de la transformation alimentaire en améliorant l’accès à la technologie, aux scientifiques spécialisés dans l’alimentation et la nutrition, ainsi qu’aux services aux entreprises. Ce réseau soutiendra l’industrie, les communautés et les établissements d’enseignement. 

La mise sur pied de ce centre d’innovation est le fruit de l’effort collectif nécessaire pour que le Canada atteigne son plein potentiel en tant que chef de file mondial dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture.

Tirer profit des produits agricoles canadiens

Aux yeux de M. Yada, le Canada est une puissance sous-exploitée qui a la capacité de montrer la voie à suivre au monde entier. Connu pour ses exportations de produits agricoles de haute qualité, le Canada n’a pas encore pleinement tiré parti de la valeur ajoutée de ces produits. 

Par comparaison, la Nouvelle-Zélande excelle dans la valorisation de son lait de brebis et de son agneau [les deux sites sont en anglais seulement] en les transformant en produits plus lucratifs et plus faciles à consommer. Là-bas, le lait en poudre, les jarrets d’agneau préparés et d’autres produits se vendent individuellement.

« En Nouvelle-Zélande, on facilite la vie des consommateurs. La valeur des produits individuels dépasse de loin la valeur de l’ensemble de leurs composants. Nous avons aussi la capacité de le faire au Canada grâce à nos ressources, mais nous n’avons pas encore découvert comment tirer le maximum de valeur de nos matières premières », dit-il.

À l’instar des moutons de Nouvelle-Zélande, M. Yada estime que le Canada pourrait tirer un meilleur parti de ses céréales, de ses fruits et de ses légumes. Il mentionne un autre actif précieux que nous n’exploitons pas à son maximum : nos données.

L’avenir de l’agriculture réside dans la prospection des données

« L’avenir de l’agriculture passe par les données », dit M. Yada, qui explique que la clé de l’évolution de l’agriculture réside dans l’utilisation efficace des données. « Je ne pense pas que nous ayons besoin de générer plus de données. Je pense que nous devons découvrir ce que contiennent les données dont nous disposons déjà. » Il souligne que la richesse des informations déjà collectées recèle un potentiel inexploité d’amélioration de notre qualité de vie dans de nombreux domaines, dont l’un des plus importants est notre système alimentaire. 

La prospection de données est le processus qui consiste à découvrir des anomalies, des corrélations et des modèles dans de vastes ensembles de données afin de prédire les résultats. Ce processus fait appel à l’apprentissage automatique et à l’analyse statistique pour disséquer les données, les examiner sous différents angles et les synthétiser en informations utiles. Grâce à une analyse minutieuse, ces informations peuvent servir à prévoir les tendances et à prévenir les problèmes avant qu’ils ne se manifestent. 

M. Yada imagine un avenir où les données de l’industrie agricole sont non seulement collectées, mais aussi analysées et appliquées de manière stratégique pour améliorer l’efficacité, la production et la durabilité du secteur, tout en conciliant les avantages et les considérations éthiques. « Je m’interroge même sur l’utilisation du mot “avenir”, car l’impact de cette technologie se fait déjà sentir. »

Au chapitre des consommateurs, l’impact est déjà évident. La puissance des données et de l’apprentissage automatique permet de prédire les habitudes d’achat, ce qui permet aux entreprises d’être proactives dans le développement de nouveaux produits. De cette manière, elles gardent une longueur d’avance et sont en mesure de répondre efficacement aux attentes des consommateurs. L’analyse fondée sur l’intelligence artificielle (IA) permet de répondre plus rapidement aux demandes du marché, de réduire les risques de sécurité et d’optimiser la gestion des stocks afin d’éviter les pertes liées aux rappels ou aux incidents de sécurité.

Au chapitre de la production, les progrès de l’IA et de l’apprentissage automatique remodèlent l’agriculture, conduisant à des fermes intelligentes et à l’automatisation. Des technologies comme les tracteurs autonomes et la détermination du moment des récoltes à partir des données sont de plus en plus répandues. Par exemple, à la ferme Chudleigh’s Apple Farm [en anglais seulement], en Ontario, des données optiques sont utilisées pour déterminer le moment optimal de la récolte, ce qui améliore le rendement et la qualité. Des innovations comme la robotique contribuent à atténuer les pénuries de main-d’œuvre et à garantir la qualité constante et l’uniformité de la production et de la préparation des aliments.

L’intégration rapide de la technologie dans le secteur alimentaire et agricole contraste avec le discours récent sur l’agriculture régénératrice et les mouvements de souveraineté alimentaire prônant un retour aux méthodes agricoles traditionnelles, et peut sembler à certains comme l’opposition de deux forces. M. Yada nous éclaire sur ce sujet.

Concilier les méthodes d’autrefois avec les nouvelles technologies 

« Personnellement, je ne considère pas que la technologie est en concurrence avec les méthodes naturelles et traditionnelles. Je pense qu’elles sont complémentaires et non contradictoires, » dit M. Yada, qui illustre son raisonnement à l’aide de deux exemples.

Dans les champs, les machines agricoles comme les moissonneuses-batteuses pourraient être considérées comme des outils agricoles traditionnels. Nous avons vu les moissonneuses-batteuses passer de machines manuelles à des engins dotés de technologies de pointe comme des capteurs optiques et la robotique. Il s’agit d’une symbiose qui se traduit par un niveau de précision accru et qui procure de nombreux avantages en matière d’efficacité, tout en créant des possibilités de gérer et d’améliorer les sols.

Cette synergie se produit également dans le domaine des plantes alimentaires. Récemment, M. Yada a effectué une visite des installations de Sunrise Soya Foods, un important producteur de tofu canadien qui a remplacé ses processus exigeants en main-d’œuvre par une automatisation complète. « J’ai été époustouflé! Quand j’étais petit, mon père allait chercher du tofu tous les dimanches. Il était entièrement fabriqué à la main. La méthode consistait à faire tremper les fèves de soya puis à les presser pour en extraire le lait. On y ajoutait les coagulants à la main, puis on coupait le tout, et le tofu était prêt à vendre. Ce processus prenait beaucoup de temps. »

Si cette évolution réduit l’apport de travail manuel, elle donne néanmoins un produit alimentaire traditionnel apprécié tout en garantissant la sécurité alimentaire, la conformité et le contrôle de la qualité. Pour ces raisons, M. Yada considère que le mariage des méthodes traditionnelle et des nouvelles technologies n’est pas une relation de rivalité, mais plutôt une heureuse association.

Tandis que nous cherchons à maximiser la santé des sols, à produire les aliments les plus sains, à régénérer nos ressources et à lutter contre les changements climatiques, nous serions naïfs de ne pas tirer parti de l’innovation et de la technologie si elles nous aident à atteindre nos buts. Dans cet esprit, M. Yada a des encouragements et des conseils à partager.

Les leçons d’un leader

Pour les futurs étudiants et les entrepreneurs qui se lancent en agrotechnologie, ou pour tous ceux et celles qui ont besoin de solides paroles de sagesse, M. Yada établit un parallèle convaincant, qui s’adresse à chacun d’entre nous.

« Tout d’abord, le confort, pour moi, n’est pas une bonne chose. Il est agréable d’être blotti au coin du feu avec un bon livre. Mais si vous voulez réussir, vous devez toujours rester un peu nerveux, un peu sur vos gardes. C’est correct d’être nerveux. Cela vous permet de rester vigilant et vous aide à prévoir les problèmes potentiels, en pensant toujours à l’avenir. Il faut planifier l’imprévu. »

« Ensuite, le pouvoir du réseautage est inestimable ». En effet, on est parfois si collé à un problème qu’on n’arrive pas à apercevoir la solution évidente. La collaboration au sein de groupes permet de trouver ces solutions tout en renforçant les relations.

« De même, si vous vous tenez au bord de la falaise, vous vous êtes aventurés trop loin. Certes, il existe des risques. N’agissez pas de manière insensée; calculez les risques au mieux de votre capacité, et si les avantages l’emportent sur les risques, lancez-vous! Tant que vous ne l’aurez pas fait, vous ne connaîtrez jamais le résultat. Même s’il n’est pas positif, vous apprendrez quelque chose. Ce grand saut vous fera voir des possibilités de croissance. »

M. Yada voue un profond respect aux entrepreneurs; il admire leur façon de voir le monde et les compare à des comédiens pleins d’esprit et à des artistes talentueux dans leur façon de séparer l’extraordinaire du banal, d’isoler le caractère unique et le potentiel que d’autres, souvent, négligent.

La capacité à percevoir une idée qui résout un problème commun et à agir en conséquence est, selon lui, ce qui distingue les innovateurs qui réussissent. Il applaudit ce trait de caractère et revient à sa citation préférée : « On est motivé et prêt à se lancer! Soyons prêts à matérialiser les bonnes idées. Ne les laissons pas passer. C’est le message que je veux laisser. »

Le parcours professionnel de M. Yada témoigne de la beauté fortuite des moments imprévus de la vie. Il incarne la recherche de la connaissance, tout en étant ponctué par la joie que procurent les expériences simples de tous les jours. Son intelligence n’a d’égal que son charisme, et ses réalisations n’ont d’égal que son humilité.

On pourrait dire que Rickey Yada n’a pas choisi la science des aliments; c’est plutôt la science des aliments qui l’a choisi. Les principes clairs et percutants qu’il partage nous rappellent que parfois, c’est « davantage par hasard que par choix » que l’on atteint les destinations les plus insoupçonnées.


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