M. Yuri Montanholi, chercheur et enseignant au Lakeland College, en Alberta, et conseiller de Bioenterprise, se penche sur la durabilité, les technologies innovantes et l’expansion future de l’industrie naissante du bison au Canada.
Par Tabitha Caswell pour Bioenterprise
Professeur et innovateur, M. Yuri Montanholi, est un pionnier de l’agriculture animale au Canada. Ses travaux actuels s’articulent sur l’étude du bison, emblème de la résilience et de l’histoire sacrée des Autochtones d’Amérique du Nord. Dans la nature sauvage et paisible des Prairies, M. Montanholi est un gardien de l’harmonie écologique et un protecteur du patrimoine naturel qui cherche à établir une symbiose entre la technologie agricole de pointe et l’héritage historique de ces créatures majestueuses.
Vantée pour ses bienfaits en matière de santé et de développement durable, l’industrie florissante du bison nécessite des recherches scientifiques soutenues afin de se développer et de conserver ses avantages environnementaux. Enseignant et chercheur au Lakeland College [en anglais seulement] de Vermillion, en Alberta, et membre estimé du Comité consultatif sur la science et l’innovation (CCSI) [en anglais seulement] de Bioenterprise Canada, M. Montanholi nous donne un aperçu éclairé de l’état actuel de l’industrie canadienne du bison et de son évolution probable.
Une vie nomade
Du Brésil au Canada, la passion de Yuri Montanholi pour le travail avec les animaux est aussi riche et variée que les nombreux endroits où il a vécu au cours de sa carrière. Sa fascination pour l’agriculture remonte aux fins de semaine de son enfance, qu’il passait dans les fermes de ses grands-parents, à l’extérieur de sa petite ville natale au Brésil. Fils d’un père mathématicien et d’une mère travailleuse sociale, sa jeunesse a été bercée par les chiffres et la conscientisation aux questions sociales, mais elle était aussi peuplée d’animaux, et toutes ces facettes ont jeté les bases de carrière future.
Le parrain de M. Montanholi, qui était vétérinaire, l’a aussi beaucoup inspiré; c’est ce qui l’a incité à s’inscrire à l’école vétérinaire. Toutefois, vers la fin de ses études, il s’est rendu compte que son cœur battait pour les grands animaux. Cette prise de conscience l’a conduit vers l’étude de la gestion des bovins de boucherie. Il a ainsi obtenu une maîtrise qui a ouvert la voie à un parcours universitaire et professionnel aventureux. Désireux de fusionner les domaines de la génétique et de la nutrition, M. Montanholi a fait ses études de doctorat à l’Université de Guelph [en anglais seulement] sous la supervision de M. Steve Miller, zoogénéticien, et de M. Kendall Swanson, nutritionniste, ce qui lui a permis d’affiner ses compétences uniques en production animale.
La vie après le doctorat a été un tourbillon de recherches et de travaux universitaires pour M. Montanholi. Il a passé cinq autres années à Guelph, où il a fait son postdoctorat et a été associé de recherche. Il a ensuite fréquenté l’Université Dalhousie [en anglais seulement] en Nouvelle-Écosse, où il a été titulaire d’une chaire de recherche et professeur adjoint pendant quatre ans. Sa quête de savoir l’a ensuite conduit de l’autre côté de l’Atlantique, à la Harper Adams University [en anglais seulement], en Angleterre, où il a collaboré étroitement avec le plus grand conditionneur de viande de bœuf et de mouton d’Europe, ABP Food Group [en anglais seulement].
Par la suite, M. Montanholi a eu le plaisir d’être chercheur invité en Uruguay, pays très bien organisé, pittoresque et connu pour ses délicieux desserts au chocolat, qu’il appelle d’ailleurs « la petite Suisse ». Il s’est ensuite installé au Dakota du Nord, où il a dirigé les travaux de vulgarisation de l’État en matière d’élevage bovin, puis il a accepté un poste de courte durée, mais percutant, à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en Arabie Saoudite, pendant la pandémie de COVID-19.
Finalement, le désir de retrouver les membres de sa famille canine et humaine l’a fait revenir au Canada, où il a saisi une nouvelle occasion au Lakeland College : un poste lui permettant de consacrer son temps également entre la recherche, la sensibilisation et l’éducation. Le parcours de M. Montanholi est façonné par un esprit nomade et un dévouement inébranlable à l’avancement de l’agriculture animale, et repose sur une approche compatissante et innovante. Chaque étape de son voyage lui a permis d’élargir non seulement son expertise, mais aussi sa perspective sur le paysage mondial de l’agriculture animale.
Aujourd’hui, tout en déclarant son amour pour ces « vaches duveteuses », M. Montanholi se concentre sur le bison, et son engagement durable en faveur du bien-être des animaux et de la durabilité se reflète dans les méthodes novatrices de collecte de données non invasives que lui et son équipe sont en train de mettre au point. Au cœur de son travail de vulgarisation se trouve l’environnement unique du Lakeland College, qui possède le seul troupeau de bisons [en anglais seulement] à des fins d’études universitaires et d’apprentissage pratique au Canada, ce qui offre une possibilité unique de recherche appliquée et de formation dans ce domaine.
L’attrait du bison
Symbole sacré du patrimoine nord-américain, le bison tisse un lien culturel et culinaire avec les traditions et le profond respect des peuples autochtones. De ces animaux robustes et résilients, on trouve des traces qui témoignent de leur présence sur le continent depuis des millénaires. Autrefois proches de l’extinction, ces créatures aux grandes capacités d’adaptation sont un exemple inspirant de renaissance. Des pratiques de protection et de gestion stratégiques et le soutien des éleveurs de bétail ont permis à la population de bisons de s’accroître et d’amorcer le prochain chapitre de leur évolution en tant qu’élément de notre système alimentaire géré et moderne.
Si la viande de bison est reconnue comme une protéine saine, faible en gras et en calories, son attrait dépasse ses bienfaits nutritionnels. Compte tenu de l’importance qu’on accorde aujourd’hui à la gérance de l’environnement et à l’élevage éthique, le bison représente aussi une nouvelle option pour les consommateurs soucieux de prendre des décisions responsables et éclairées au sujet de la provenance de leurs aliments.
L’empreinte carbone des bisons
Dans le contexte de l’agriculture animale, l’industrie du bison, qui se trouve à un croisement intéressant entre tradition et environnementalisme moderne, se révèle attrayante. Le noble bison, vénéré pour son côté sauvage et son importance historique, est un symbole de durabilité à une époque où les préoccupations liées aux gaz à effet de serre et au réchauffement climatique sont sur toutes les lèvres.
M. Montanholi est à l’avant-garde de cette conversation; il ne se contente pas de suivre la tendance, mais l’examine d’un œil critique. Aussi, il pose une question essentielle : comment pouvons-nous attester des qualités écologiques du bison à l’aide de données concrètes?
Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre que si l’agriculture animale est une composante solide et intégrale de notre système alimentaire, le secteur du bison, lui, est un élément relativement mineur, qui n’en est qu’à ses débuts et attend d’être développé. « On compte des millions de bovins de boucherie et de bovins laitiers au Canada, mais on dénombre à peine 120 000 bisons répartis dans 1 000 fermes et ranchs. Les bovins d’élevage font l’objet d’études poussées, de sorte qu’on possède un grand nombre de données pour déterminer leur empreinte carbone. Mais dans le cas du bison, les données sont plutôt rares, peu d’études ayant été conduites sur les gaz à effet de serre associés à cette espèce. Ainsi, on n’a pas suffisamment de données quantifiables pour déterminer l’empreinte carbone des bisons », explique M. Montanholi.
C’est là que les travaux de M. Montanholi entrent en ligne de compte. Lui et son équipe chevronnée du Massachusetts Institute of Technology (MIT) [en anglais seulement] réalisent des évaluations du cycle de vie, décomposant l’empreinte carbone de l’industrie du bison pièce par pièce, du stade vache-veau à l’assiette du consommateur.
L’approche détaillée de M. Montanholi fait appel à des intervenants de divers horizons pour bâtir un modèle exhaustif. En dehors du bureau, lui et ses associés travaillent sur le terrain, étudient les méthodes de pâturage pour mieux exploiter et protéger les parcours naturels, et recueillent des données auprès des conditionneurs pour mieux comprendre les attributs de qualité de la carcasse du bison. En collaborant avec Mme Leluo Guan de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) [en anglais seulement] et Mme Helga Sauerwein de l’Université de Bonn [en allemand et en anglais seulement], M. Montanholi et son équipe étudient également le sang et le microbiome du rumen des bisons afin d’en apprendre davantage sur leur métabolisme et ses effets sur la production de méthane – un travail intégral sur un sujet encore largement inexploré par rapport aux bovins.
M. Montanholi affirme que sa mission est d’orienter et de soutenir l’amélioration continue de l’industrie du bison. « Nous devons soigneusement présenter les faits et démontrer les avantages de ce processus », dit-il. Pour lui, il ne s’agit pas de prouver quelque chose, mais de guider une industrie émergente vers un avenir plus vert où les bienfaits sont avérés.
Ses efforts visant à quantifier et à valider les allégations en matière de durabilité sont cruciaux à cette époque où les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’empreinte écologique de leur alimentation. Il ne s’agit pas uniquement de chiffres et de données, mais de gestion responsable et de la possibilité d’une coexistence harmonieuse entre nos systèmes alimentaires, les animaux et la terre.
Préparer la croissance
Au fur et à mesure que l’industrie du bison se taille une place sur le marché de la consommation, une question pressante se pose : est-il possible d’étendre les pratiques d’élevage de bisons tout en préservant l’équilibre au sein de l’écosystème naturel? Chose certaine, plus le bison gagne en popularité, plus sa gestion devient cruciale. Contrairement aux bovins de boucherie traditionnels, le bison a évolué en liberté, errant au gré de ses migrations, du Manitoba aux montagnes Rocheuses et au-delà. Pour en apprendre davantage sur les meilleures pratiques de pâturage, l’équipe de M. Montanholi poursuit ses études sur l’utilisation des prairies par les bisons grâce à du financement offert par Alberta Innovates [en anglais seulement] et par le programme Rangeland Sustainability [en anglais seulement] du gouvernement de l’Alberta, parmi plusieurs collaborateurs de l’industrie canadienne du bison.
« Nous étudions les effets de leurs modes de pâturage et évaluons les résultats du pâturage tournant. Et nous étudions la biodiversité des parcours naturels. Nous pouvons analyser les populations d’insectes, par exemple, pour mesurer et comprendre l’impact de la pression liée au pâturage sur l’ensemble de l’écosystème des Prairies. Grâce à nos recherches et à notre travail de vulgarisation, nous établissons des partenariats avec des collectivités et des producteurs autochtones, et nous prenons en compte toutes les philosophies différentes relatives à la conservation des animaux et des terres », explique M. Montanholi.
En étudiant le troupeau, l’équipe s’efforce de se faire aussi discrète que possible, le bison étant un animal non domestiqué. La productivité des bisons diminue lorsqu’ils sont manipulés par des humains, ce qui peut compliquer leur étude et le traitement de leurs problèmes potentiels. La nouvelle technologie mise au point par M. Montanholi trouve ici toute son utilité.
Collecte de données par télédétection
Les bisons sont des animaux grands et puissants qui sont parfois craintifs et agressifs. Devant la nécessité d’une approche « sans intervention » de la gestion des animaux, M. Montanholi dirige la mise au point d’un système révolutionnaire essentiel au bien-être et à la productivité des bisons. La philosophie qui sous-tend cette stratégie est simple, mais profonde : moins l’homme intervient, plus ces animaux sont productifs. Il ne s’agit pas d’exploiter la technologie pour sa nouveauté, mais plutôt d’atténuer les inconvénients liés au stress pour la productivité des bisons en réduisant les contacts entre l’homme et l’animal ainsi que les risques de blessure pour les bisons et ceux qui les manipulent.
Avec l’aide du Northern Alberta Institute of Technology (NAIT) [en anglais seulement], M. Montanholi a mis au point un système entièrement automatisé et autoalimenté qui recueille une foule de données sans toucher les animaux. « Ce système permet de prendre une série de mesures sans contact et sans contrainte sur les bisons, en fonction des intérêts de l’industrie. Il est alimenté par une éolienne et des panneaux solaires, et les données que nous recueillons sont transférées vers le nuage à l’aide de la connectivité des téléphones portables ou de la technologie d’évolution à long terme (LTE). Ensuite, les données sont transformées en informations pratiques que nous pouvons partager avec d’autres collaborateurs du projet. »
Ce système constitue un bond en avant vers une gestion durable et éthique des animaux, qui contraste fortement avec les méthodes traditionnelles. Lorsque les bisons se déplacent naturellement entre les sources de nourriture et d’eau, ils passent sur une balance intégrée qui enregistre leur poids. Des caméras thermiques capturent leur signature thermique, fournissant des données sur leur métabolisme, tandis que des caméras visuelles ajoutent une autre couche d’identification sans recours aux méthodes de marquage traditionnelles. En outre, une station météorologique installée dans l’unité enregistre en permanence plus de trente paramètres, ce qui permet d’étudier les relations entre les conditions météorologiques et le comportement et le rendement des bisons.
Bien que cette approche ait été adaptée à certaines situations, grâce aux progrès réalisés par M. Jayson Galbraith du ministère de l’Agriculture et de l’Irrigation de l’Alberta [en anglais seulement], M. Montanholi applique une technologie de pointe pour permettre à un système entièrement à distance de convertir les données en informations pratiques pour les éleveurs. « Auparavant, explique-t-il, les systèmes étaient conçus pour saisir uniquement le poids corporel, et les éleveurs devaient ensuite transférer les données de l’unité. Nous nous employons maintenant à rehausser l’aspect technologique de ces évaluations et d’autres observations. »
En utilisant cette technologie de télédétection pour évaluer et recueillir des données, et en transformant ces données en informations exploitables, le système offre une solution moderne alignée sur les besoins de l’industrie. En outre, cette technologie va au-delà de la mesure du poids corporel et des évaluations par imagerie thermique. Elle s’inscrit dans une vision élargie qui vise à mettre en place des programmes d’élevage de bisons. Comme le souligne M. Montanholi, il est urgent d’évaluer et d’améliorer les performances génétiques des bisons, une frontière qui n’a pas encore été entièrement explorée.
Associé à la technologie des drones, ce nouveau système a de vastes répercussions. Non seulement il constitue une manière plus douce de surveiller et d’améliorer le bien-être et la productivité des bisons, mais il pourrait aussi être adapté à d’autres espèces de bétail. Il témoigne du pouvoir de transformation de la technologie lorsqu’elle est appliquée avec empathie et prévoyance – une solution pour le présent qui prépare également le terrain pour l’avenir de l’agriculture animale.
Tout en explorant de nouveaux moyens d’étudier les forces et les faiblesses de l’intégration du bison dans nos systèmes alimentaires, l’équipe de M. Montanholi au Lakeland College suit également de près les défis de la vente au détail.
Commercialisation de la viande de bison
Considérée comme une viande fine plutôt qu’un produit de base, la viande de bison est rarement offerte dans les épiceries, mais on en trouve souvent dans les restaurants. Par ailleurs, cette industrie est fortement axée sur les exportations. « La plus grande partie de la viande de bison produite au Canada est exportée aux États-Unis, où il y a un énorme marché pour cette viande », précise M. Montanholi.
Pourquoi cette ressource canadienne ne reste-t-elle pas chez nous? M. Montanholi explique que cette tendance à l’exportation est influencée par les taux de change avantageux et par la logistique des échanges commerciaux. En conséquence, la viande de bison canadienne aboutit principalement dans les assiettes des consommateurs des États-Unis. Toutefois, cela ouvre de vastes possibilités de croissance. Parallèlement à ses recherches, M. Montanholi est convaincu que les possibilités de vente au détail de viande de bison, des deux côtés de la frontière, pourraient bientôt s’étendre, mais cette croissance dépendra d’un vaste réseau de partenaires pour être fructueuse.
Partage de connaissances
Au-delà de la recherche, M. Montanholi est profondément attaché à la collaboration dans le cadre de ses activités de vulgarisation et de mentorat. Son dévouement à la vulgarisation agricole comble le fossé entre la recherche théorique et la recherche appliquée et lui permet de mettre son expertise directement au service de l’agriculture.
En recourant à des innovations telles que la technologie de télédétection associée à l’intelligence artificielle, M. Montanholi cherche à libérer le potentiel de ces données, en offrant une ressource à la fois accessible et précieuse au milieu agricole. Il souligne l’importance de traduire les montagnes de données recueillies en informations exploitables pour les agriculteurs, qui manquent souvent de temps et de ressources pour mener à bien ces tâches complexes.
M. Montanholi et son équipe ont également accès aux données fournies par les conditionneurs pour élaborer des études sur la qualité des carcasses, ainsi qu’aux données recueillies par les éleveurs sur le rendement de leurs animaux. « Nous compilons ces données et appliquons des méthodes statistiques avancées afin de générer des informations pratiques pour soutenir le processus décisionnel des éleveurs », explique-t-il.
Dans le cadre de ses recherches à des fins de vulgarisation, M. Montanholi est fier des relations qu’il a nouées tout au long du cycle de gestion des bisons. « J’ai réussi à mobiliser des collaborateurs et des experts du secteur à tous les échelons, des éleveurs aux conditionneurs, en passant par les détaillants et les restaurants. Ils me fournissent des informations importantes, et nous travaillons tous ensemble à la construction de ce modèle. Jusqu’à présent, c’est une grande réussite, et je suis emballé par cette aventure. »
Par ses activités de mentorat, il se concentre également sur l’avenir de l’industrie du bison. Influencé par ses propres mentors, il reconnaît l’importance de former la prochaine génération de leaders agricoles, en particulier dans l’industrie naissante du bison. Professeur au baccalauréat en Sciences agronomiques [en anglais seulement] du Lakeland College, M. Montanholi initie les étudiants à l’élevage des bisons. Ses étudiants ont non seulement l’occasion d’assister à des conférences et de présenter des exposés sur les sciences animales, mais M. Montanholi partage aussi volontiers le temps qu’il passe sur scène avec eux lors de ses propres présentations.
« C’est notre mission commune de soutenir l’industrie, alors nous partageons tous nos expériences et les informations dont nous disposons », dit-il. Sa méthode a fait ses preuves, car certains de ses étudiants devancent leurs pairs titulaires de diplômes plus avancés lors de concours internationaux. « Il n’y a rien de plus gratifiant que de voir ses élèves briller et construire une belle histoire, en suivant les traces des “vaches duveteuses”. » Pour M. Montanholi, le mentorat est plus qu’un rôle; c’est une mission qui consiste à fournir le soutien et l’orientation nécessaires aux étudiants qui sont les futurs gardiens de l’innovation et de la durabilité en agriculture.
Tout en veillant à assurer l’avenir de l’industrie du bison au Canada, M. Yuri Montanholi s’attache à entretenir avec respect le lien profond et primordial qui existe entre les humains, les animaux et la terre. Son expertise et son respect pour ces créatures sages et majestueuses sont l’incarnation de leur esprit à la fois résilient et doux – un esprit qui nous mènera vers un avenir plus sûr et plus durable.