La technologie au service de l’alimentation : innover pour nourrir les générations futures

Lenore Newman, directrice du Food and Agriculture Institute de l’Université Fraser Valley (UFV), membre du Comité consultatif sur la science et l’innovation de Bioenterprise et géographe culinaire, aborde le croisement entre la science, la culture et l’alimentation – de la fermentation à l’agriculture cellulaire en passant par la diversité et l’inclusion dans le secteur.

Posted: Sep 15, 2023

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Lenore Newman (FR)

Lenore Newman, directrice du Food and Agriculture Institute de l’Université Fraser Valley (UFV), membre du Comité consultatif sur la science et l’innovation de Bioenterprise et géographe culinaire, aborde le croisement entre la science, la culture et l’alimentation – de la fermentation à l’agriculture cellulaire en passant par la diversité et l’inclusion dans le secteur.

Par Tabitha Caswell pour Bioenterprise

Toutes époques et toutes nationalités confondues, peu de figures de l’agriculture perçoivent le monde comme Lenore Newman. De l’air frais des côtes de Sechelt, en Colombie-Britannique, à l’écho des salles d’universités canadiennes prestigieuses, l’histoire de Mme Newman en est une d’exploration et de découverte, qui s’articule sur un lien profond et personnel avec les aliments.

Entrepreneure, universitaire, auteure et militante, Mme Newman mène un large éventail d’activités. Dans cet article, elle partage des bribes de sagesse tirées de son vaste bagage, pour nous mener là où les frontières entre les délices culinaires et culturels, les merveilles scientifiques et le capitalisme sain s’estompent.


Vivre au rythme des marées

Lenore Newman a passé son enfance près de la mer houleuse de l’Ouest canadien, où la pêche faisait partie du quotidien. C’est avant tout l’entreprise de pêche de sa famille qui lui a permis de comprendre le lien entre les aliments et l’industrie. Mais au-delà de l’horizon du Pacifique, un monde plus vaste s’offrait à elle avec la promesse de satisfaire un esprit affamé, qui l’entraînerait loin de chez elle.

Après des études approfondies en physique appliquée à l’Université de la Colombie-Britannique [en anglais seulement], Mme Newman, poussée par une soif insatiable de voyages et de connaissances, est partie explorer la planète, désireuse de découvrir ses facettes géographiques autant que sociales.

Elle a affiné ses connaissances en faisant une maîtrise en études environnementales et un doctorat portant sur la théorie des systèmes adaptatifs complexes à l’Université York [en anglais seulement]. Durant son postdoctorat, Mme Newman a appris à naviguer dans le labyrinthe du gouvernement et de la politique, maîtrisant l’art de marier la théorie à la pratique. 

Au-delà du monde universitaire, la plume de Mme Newman dépeint sa vision de l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation. Elle est l’auteure [en anglais seulement] de trois livres et de nombreux articles scientifiques, et ses écrits constituent un heureux amalgame de sa jeunesse au bord de la mer, de ses recherches et de ses travaux scientifiques, ainsi que de ses aventures aux quatre coins du monde. 

Aujourd’hui, en tant que membre du Comité consultatif sur la science et l’innovation (CCSI) de Bioenterprise[SC1]  [en anglais seulement] et directrice du Food and Agriculture Institute de l’Université Fraser Valley [en anglais seulement], Mme Newman est prête à aborder les questions de sécurité alimentaire sous tous les angles.

Décortiquer la sécurité alimentaire

À l’UFV, Mme Newman navigue à l’interface entre l’industrie, le gouvernement et l’université. Si elle est techniquement professeure, son rôle consiste moins à enseigner qu’à assurer la gestion de projets, à diriger son laboratoire comme un cercle de réflexion cherchant à développer une nouvelle façon de voir les choses. « L’industrie me soumet des problèmes; je mets mon équipe au travail et nous les résolvons. »

Le travail à l’extérieur du cadre universitaire traditionnel et la possibilité de mettre en œuvre des changements concrets sur le plan politique se révèlent très efficaces pour son équipe de chercheurs. Tout au long de sa carrière, Mme Newman a vu à l’œuvre des systèmes alimentaires qui fonctionnaient rondement dans d’autres pays et compte introduire ce point de vue dans notre propre système. « Je crois fermement en ce que les Hollandais appellent la triple hélice [en anglais seulement] que forment l’université, le gouvernement et l’industrie. Ces trois entités devraient interagir et collaborer. »

Si les défis auxquels est confrontée l’agriculture canadienne ne font aucun doute, Mme Newman n’hésite pas à réfuter la critique puisque l’industrie s’est montrée résiliente et efficace, en particulier pendant des périodes difficiles comme la pandémie.

Toutefois, comme les Hollandais, elle soutient que le gouvernement devrait veiller à ce que l’offre alimentaire satisfasse à des critères essentiels fondés sur la science. En outre, la transparence est cruciale : si des entreprises éprouvent le besoin de camoufler leurs pratiques sous des dispositions législatives, il est peu probable qu’elles adhèrent à des normes d’éthique. « Les gens ne devraient pas avoir à détenir de diplômes pour faire des choix alimentaires éclairés », dit-elle.

« La sécurité alimentaire, c’est fournir des aliments sains, respectueux de l’environnement, en quantité suffisante, au juste coût, et répondant aussi à des besoins culturels », dit Mme Newman. Elle explique qu’au fond, la sécurité alimentaire devrait être une simple certitude pour les consommateurs, qui peinent déjà à concilier leurs responsabilités quotidiennes. Cependant, la société rejette souvent la responsabilité sur l’individu, attendant de lui qu’il analyse méticuleusement les étiquettes plutôt que de tenir les gouvernements pour responsables.

Le Canada est un jeune pays comparativement à d’autres, et nous avons encore beaucoup à apprendre. Le rythme de vie effréné en Amérique du Nord influence notre perception de ce que devraient être les aliments, et cela influence notre relation avec eux. Ici, le système alimentaire évoluera parallèlement à notre culture en pleine transformation.

Explorer la complexité de la cuisine

Au carrefour entre aliments et culture se trouve l’univers fascinant de la « géographie culinaire », discipline à laquelle Mme Newman a naturellement pris goût. Elle comprend et explore le croisement entre biologie, logistique, nuances culturelles et optimisation. « Le système alimentaire est vraiment complexe. Il est profondément lié à la terre, mais aussi aux échanges internationaux, et à tous ces besoins humains qui en dépendent. »

Au-delà de la théorie, le travail de Mme Newman porte sur le parcours des aliments. Elle en retrace les étapes et en suit les traces, interagissant avec des chefs et analysant les tendances culinaires; elle a notamment un livre intitulé Lost Feast: Culinary Extinction and the Future of Food [en anglais seulement]. Ainsi, son travail forme une boucle complète et célèbre une passion indéfectible pour le système alimentaire tout entier.

Lors d’un séjour récent dans l’Arctique, Mme Newman a étudié des variétés de plantes de la toundra et leur réaction au changement climatique. Fascinée par les défis rencontrés dans l’Arctique et dans d’autres régions géographiques comme le Nord du Canada, elle préconise des solutions locales pour assurer la sécurité alimentaire dans des environnements aux conditions uniques. Et comment trouverons-nous ces solutions? Grâce à des technologies innovantes.

Tirer parti de la renaissance 

Lenore Newman est convaincue que nous assistons actuellement à la « renaissance de la technologie alimentaire ». Il s’agit d’une période caractérisée par un éveil culturel –– un regard renouvelé sur la manière dont nous produisons les aliments. À mesure que nous prenons de l’élan dans ce domaine, l’accélération rapide entraînera à la fois des progrès et des défis.

L’optimisme de Mme Newman quant au progrès technologique est inébranlable; à ses yeux, aucun défi n’est insurmontable. Elle se dit toutefois préoccupée par certaines craintes et idées fausses, comme celles entourant le génie génétique, en particulier ici, en Amérique du Nord. Ces craintes, croit-elle, nuisent à certaines avancées cruciales qui pourraient atténuer certains des problèmes les plus urgents de l’industrie alimentaire.

Mme Newman cite comme exemple la pratique atroce qui consiste à se débarrasser des poussins mâles. Grâce au génie génétique, nous pourrions facilement, et de manière sélective, produire uniquement des poussins femelles, éliminant ainsi la brutalité de cet acte barbare. Cependant, l’aversion largement répandue pour les organismes génétiquement modifiés (OGM) fait obstacle à ce progrès.

Compte tenu des menaces posées par le changement climatique et des pressions toujours plus fortes qui sont exercées sur les cultures traditionnelles, le génie génétique, aidé par des outils comme la technologie CRISPR, pourrait être notre meilleur atout. Si l’on reconnaît la nécessité d’un changement de perception, l’objectif premier est clair : nous devons trouver des moyens efficaces et durables de nourrir une population mondiale grandissante. La bonne nouvelle est que certaines de ces innovations sont déjà à notre portée.

Une agriculture d’avant-garde pour une ère moderne

L’agriculture verticale, malgré ses difficultés actuelles, est sur le point de révolutionner la manière dont nous nous procurons nos légumes. Mme Newman constate les promesses de cette technologie en observant la manière dont le Japon l’a habilement intégrée pour contrer les contraintes saisonnières. Alors que beaucoup considèrent ce concept comme une autre tendance éphémère, les inefficacités des pratiques agricoles de longue date apparaissent de plus en plus évidentes.

Le bilan environnemental des méthodes traditionnelles étant de plus en plus difficile à ignorer, Mme Newman prédit un avenir où l’importation de laitues en provenance d’endroits comme la Californie sera dépassée. Elle croit en outre que la véritable révolution de l’avenir réside dans les domaines de l’agriculture cellulaire et de la fermentation de précision.

La demande croissante de protéines ne peut plus être satisfaite par les méthodes d’approvisionnement traditionnelles et nécessite des solutions de rechange novatrices. « L’offre de protéines doit se diversifier, car les protéines animales ne suffisent plus », explique-t-elle.

Même si les protéines d’origine végétale ont trouvé leur créneau, certains désapprouvent l’ultra-transformation et mettent en doute l’équivalence en cuisine. C’est là qu’entre en jeu la fermentation de précision, une technique appelée à transformer l’industrie laitière. « Désormais, nous aurons des produits laitiers cellulaires, fabriqués dans des cuves comme celles servant à la fabrication de la bière, dit Mme Newman. Ce sera une industrie prédominante. Je pense que le Canada peut se l’approprier parce que nous produisons la matière première, et nous savons comment atteindre l’échelle requise. »

Pour ce qui est de l’avenir, l’optimisme de Mme Newman quant au potentiel de la technologie est palpable. Nullement découragée par les défis technologiques actuels, elle croit en la volonté inlassable de l’humanité d’innover, résumant sa foi en ces termes : « La technologie triomphe toujours! Nous n’avons jamais rencontré ou imaginé un obstacle technologique que nous n’avons pas fini par franchir. »

Établissant un parallèle entre la distillation et la production de produits laitiers cellulaires, elle évoque un avenir où la viande pourrait également être « brassée ». Pour certains, cette idée peut sembler farfelue, mais ce n’est pas de la science-fiction. Selon toute vraisemblance, il s’agit de la réalité. Pour nourrir la planète, nous devons élargir notre champ d’action et laisser aller notre imagination.

Tracer une nouvelle frontière

En Amérique du Nord, la perception de l’agriculture semble souvent coincée dans une époque révolue. La culture populaire dépeint des exploitations agricoles qui rappellent celles des années 1930. Bien qu’elle soit parfois charmante, cette image est non seulement inexacte, mais elle entrave également la croissance potentielle du secteur. Ce « syndrome de la ferme à Maturin » crée des idées fausses sur la nature de l’agriculture moderne.

En réalité, l’agriculture ne cesse d’évoluer, et l’agriculture du XXIe siècle est hautement technique et innovante. Les agriculteurs ne font pas que s’occuper du bétail et labourer les champs; ils déploient des drones, utilisent des tracteurs autonomes et exploitent la puissance des données pour optimiser leurs rendements.

Malheureusement, l’image dépassée qui circule entraîne un manque d’intérêt et de sensibilisation aux nombreuses possibilités qu’offre le secteur. Mme Newman décrit bien la nature évolutive de cette industrie : « Je crois vraiment que l’agriculture est une mine de possibilités; elle sera simplement différente de ce que nous imaginions. Les agriculteurs ne travailleront plus seulement au champ; on en trouvera sans doute aussi dans des laboratoires. Et c’est très bien ainsi parce que les choses changent! »

Dans le futur, mangerons-nous des plats synthétisés à partir de particules subatomiques par des appareils comme le réplicateur du vaisseau Enterprise? Seulement si nous cessons d’être figés dans le passé. Et si nous parvenons à franchir l’obstacle de la peur, la question qui se posera sera la suivante : à quoi voulons-nous que le futur ressemble? Pour le Canada, la prochaine étape devrait être de revendiquer sa position de leader innovant sur le marché mondial.

Devenir une puissance agrotechnologique

Les Pays-Bas, malgré des conditions peu propices à l’agriculture, se sont imposés comme un titan de l’agriculture. Comment? L’hiver de la fin qui a eu lieu aux Pays-Bas en 1944-1945 a laissé une cicatrice sur ce pays. Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement s’est donné pour priorité de ne plus jamais soumettre son peuple à la faim. La famine, celle qui tue 20 000 citoyens, est un facteur de motivation sans pareil, qui suffit à catalyser l’action et à provoquer un véritable changement.

En déterminant certains « secteurs de pointe », les Pays-Bas se sont taillé une réputation enviable dans des domaines comme l’horticulture. Mais leur succès ne se limite pas à la production de denrées alimentaires; il s’étend aussi à l’innovation et à la commercialisation de technologies. Mme Newman a raison lorsqu’elle dit qu’une serre n’importe où dans le monde est sans doute équipée d’innovations néerlandaises.

Le Canada, un pays riche en ressources, n’a pas encore atteint son plein potentiel. Et l’aspect sur lequel nous devrions concentrer nos efforts semble assez évident. « Nous devrions être les premiers au monde à cultiver de la laitue à l’intérieur, car nous ne pouvons pas la cultiver à l’extérieur, fait-elle valoir. C’est nous qui devrions vendre cette technologie au reste du monde. »

Compte tenu du climat du Canada, cette approche est logique. Nous devrions aussi être à l’avant-garde dans le domaine de la fermentation de précision. « Ce devrait être un succès retentissant! », estime Mme Newman. Mais alors, pourquoi n’en sommes-nous pas encore là? Selon elle, le défi auquel le Canada est confronté ne concerne pas seulement la production, mais aussi l’innovation, l’exploitation de la technologie et la mise en place d’une filière de recherche agricole spécialisée – une base qui fait actuellement défaut à nos universités et à nos systèmes de financement.

« Nous sommes le seul pays du G8 qui n’a pas de véritable mécanisme de financement axé sur la recherche en agriculture », se désole Mme Newman. Elle précise que le manque de financement n’est pas l’unique obstacle au progrès. Nous devons aussi attirer des étudiants qui s’intéressent à la haute technologie, et il s’agit là d’un enjeu culturel. Il existe un bassin inexploité de candidats, qui ne sont pas conscients des possibilités ou ont des bâtons dans les roues, et qui sont peut-être sans le savoir les auteurs de la prochaine grande innovation. Pour débloquer ces idées, nous devons faire ressortir le talent.

Cultiver la diversité

Le paysage de l’agriculture se transforme graduellement, mais de manière perceptible, ce qui se traduit par une représentation accrue des femmes et des minorités, en particulier dans les emplois agricoles liés aux STIM. Mme Newman souligne que si ce changement est prometteur, certains aspects nécessitent une attention particulière.

D’après ses observations, une part importante du capital-risque dans le secteur est encore principalement destinée à un « groupe démographique spécifique ». De même, la représentation au sein de nombreux conseils d’administration nommés par le gouvernement semble pencher en faveur de ce groupe démographique étroit. 

« C’est drôle, en tant que femme queer, je me dis souvent que je ne ferais probablement pas ce travail si je n’avais pas grandi sur un bateau de pêche au flétan », observe Mme Newman. Selon elle, le fait d’être née dans cet environnement lui a peut-être procuré un avantage sans lequel elle aurait peut-être plus souffert des préjugés systémiques dont elle est témoin dans le secteur.

Pour cette raison, Mme Newman plaide en faveur du changement et insiste sur l’importance de la diversité, soulignant que si la contribution de chacun est précieuse, il est essentiel de refléter la diversité de la main-d’œuvre de demain pour assurer un avenir équilibré et inclusif en agriculture.

Dans son laboratoire, Mme Newman encourage ses étudiants à sortir de leur zone de confort pour découvrir de nouveaux environnements. « Je les envoie dans des zones où ils n’iraient pas normalement. » Cela favorise la collaboration transversale, fait tomber les barrières et favorise l’épanouissement de tous.

Un partenariat sensé

La collaboration de Mme Newman avec Bioenterprise se conjugue à merveille avec ses intérêts parallèles dans le milieu universitaire et le monde des affaires. Son attitude pragmatique et son esprit d’entreprise se déploient grâce au mentorat et à l’association avec des entreprises en démarrage. La collaboration est-elle importante? « Oui, estime Mme Newman, mais il est encore plus important d’avoir des objectifs solides. »

Pour Mme Newman, la véritable valeur d’un partenariat réside dans une approche ciblée, axée sur des objectifs et des résultats significatifs. Elle ne cherche pas seulement à transmettre des connaissances aux entrepreneurs; elle désire prendre part concrètement aux projets et s’intéresse aux personnes avec lesquelles elle collabore – des personnes qui partagent son enthousiasme pour la technologie alimentaire et sa volonté d’obtenir des résultats.

Quelle est la suite des choses pour Mme Newman? S’il est tentant de se retirer à la ferme familiale, de se détendre dans le hamac et d’écrire d’autres livres captivants sur l’alimentation, la pensée du changement climatique qui nous accable pèse lourdement sur elle. Poussée à explorer davantage, elle trace la voie vers un nouvel horizon où les aliments sont salubres, produits de façon durable et accessible à tous.

Avec son bagage éclectique d’expériences pratiques et personnelles, Lenore Newman guide les innovateurs agricoles de la prochaine génération dans la recherche de solutions fondées sur la science et la technologie afin d’atteindre un objectif unique et ambitieux : assurer un avenir où les humains ne craignent pas la faim.

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Contact Média:

Tabitha Caswell, Rédacteur de contenu, Bioenterprise Canada

tabitha.caswell@bioenterprise.ca

Jordan Sidsworth, Spécialiste du marketing, Bioenterprise Canada
jordan.sidsworth@bioenterprise.ca 

Au sujet de Bioenterprise Canada

Bioenterprise est le Réseau foodtech et agtech du Canada. À titre d’accélérateur national dédié à la commercialisation des technologies agricoles, Bioenterprise met à profit ses 20 ans d’expérience au service de l’industrie et son réseau international d’experts, de mentors, de bailleurs de fonds, de chercheurs et de partenaires de l’industrie pour aider les petites et moyennes entreprises agroalimentaires à connecter, à innover et à grandir.

À propos de l’Université de la vallée du Fraser [en anglais seulement]

Located in the beautiful Fraser Valley just east of Vancouver, British Columbia, Canada, the University of the Fraser Valley (UFV) is a fully accredited, public university that enrolls approximately 15,000 students per year. UFV has campuses and locations in Abbotsford, Chilliwack, Mission, and Hope, and a growing presence in Chandigarh, India.

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