Mme Deborah Henderson, directrice de l’Institute for Sustainable Horticulture de l’Université polytechnique Kwantlen et titulaire de la chaire de l’innovation régionale de la Colombie-Britannique (BC Regional Innovation Chair), raconte son parcours de jeune écologiste à entrepreneuse et innovatrice canadienne de premier plan en agroalimentaire. Elle aborde également le rôle des biocontrôles dans la lutte contre les ravageurs, l’énergie propre, la technologie des serres et les nouveaux systèmes de production agroalimentaire durables.
Par Tabitha Caswell pour Bioenterprise
En explorant la vie et le travail de Mme Deborah Henderson, nous découvrons un parcours façonné par la curiosité, la résilience et un attachement profond à l’environnement. Jalonnée par des moments cruciaux et animée par un respect inné de la nature, son histoire associe conviction passionnée et innovation pratique. Chaque étape reflète son esprit d’entreprise et sa volonté de faire progresser les systèmes agroalimentaires durables en vue d’un changement significatif.
Membre respectée du Comité consultatif sur la science et l’innovation (CCSI) [en anglais seulement] de Bioenterprise Canada, Mme Henderson raconte son histoire et livre son point de vue sur les défis actuels et les possibilités futures dans l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne.
Premières inspirations
Le parcours de Mme Deborah Henderson dans l’industrie agricole et agroalimentaire a commencé dans la maison de son enfance, entourée de fermes, dans une région rurale du Canada. Sa famille, qui cultivait ses propres aliments, a choisi d’éviter les pesticides et d’opter pour des pratiques durables, ce qui a inculqué à la jeune Deborah un profond respect pour la nature. Puis, la découverte du livre Printemps silencieux de Rachel Carson l’a incitée à se consacrer à la défense de l’environnement, ce qui orientera plus tard le travail de sa vie.
Son parcours universitaire reflète son engagement envers la recherche et les sciences naturelles. En fréquentant la pittoresque Université Trent [en anglais seulement], à Peterborough, en Ontario, son intérêt initial pour la biologie animale a pris un tournant décisif : elle allait désormais se consacrer aux sciences de l’environnement en général.
De la curiosité à l’esprit d’entreprise
Poussée par sa curiosité et son instinct, Mme Henderson a toujours saisi les occasions qui se présentaient à elle. Après une année à l’étranger, elle est revenue au Canada pour terminer sa maîtrise à l’Université du Manitoba [en anglais seulement]. Alors qu’elle y étudiait la parasitologie, elle a découvert un univers inexploré dans des nids de carouges à épaulettes. Cette découverte fondamentale a enflammé sa passion pour l’entomologie, l’orientant vers un doctorat en biocontrôle à l’Université de la Colombie-Britannique [en anglais seulement], puis vers des études postdoctorales en entomologie médicale à l’Université de Toronto [en anglais seulement].
« Mes études postdoctorales ont réuni mes expériences en parasitologie et en entomologie. Tout s’est parfaitement aligné, dit-elle. Ce fut aussi la source de nombreuses blagues; j’ai étudié le cerveau et le comportement des larves de moustiques. » Si vous vous demandiez si les larves de moustiques ont un cerveau, la réponse est oui.
Mme Henderson a rencontré son mari, Michael, à l’Université du Manitoba. « J’aime dire que mon premier amour était la parasitologie, et que mon deuxième amour était Michael », plaisante-t-elle. Déterminés à bâtir leur vie de couple, les deux jeunes chercheurs ont été confrontés à la difficulté de trouver deux postes universitaires au même endroit. Michael s’est rapidement vu proposer un poste qui les a conduits à Vancouver, en Colombie-Britannique.
Là-bas, la capacité d’adaptation et la créativité de Mme Henderson se sont véritablement révélées. Face au manque d’emplois traditionnels dans son domaine, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat. « Il y a deux raisons de créer une entreprise : soit vous avez un modèle à imiter, soit vous êtes tellement déterminé à faire ce que vous aimez que vous vous lancez. Et c’est ce que j’ai fait. Je me suis lancée », raconte-t-elle.
Inspirée par le travail d’un ami auprès des agriculteurs de la vallée de l’Okanagan, Mme Henderson a fondé E.S. Cropconsult Ltd. [en anglais seulement], une entreprise spécialisée dans la lutte intégrée contre les parasites dans la vallée du Fraser. Son approche pratique consistait à travailler sur le terrain pour identifier les parasites et à conseiller les agriculteurs sur les moyens de réduire leur utilisation de pesticides.
Les premières années de la création de son entreprise ont été semées d’embûches. En tant que jeune femme, elle s’est heurtée au scepticisme d’agriculteurs expérimentés. « Le manque de crédibilité était assez flagrant. Si les regards pouvaient tuer, je serais morte plusieurs fois, mais j’ai travaillé dur, je me suis documentée et j’ai continué à frapper aux portes », se souvient-elle. Sa persévérance a porté ses fruits, puisqu’elle a rapidement trouvé trois clients solides.
Avec ces premiers clients, Mme Henderson a considérablement réduit l’utilisation de pesticides dans les cultures de pommes de terre, gagnant ainsi leur confiance et leur respect. Son approche de l’agriculture durable a fait son chemin et elle a développé son entreprise en y intégrant un volet de recherche.
« Certes, la recherche m’intéressait et j’étais curieuse d’apprendre de nouvelles façons de relever les défis croissants grâce aux méthodes de biocontrôle, mais d’autres facteurs m’ont incitée à intégrer la recherche dans mon modèle d’entreprise, explique-t-elle. Le travail était saisonnier et la recherche me permettait de garder mon équipe pendant l’hiver, ce qui était très important pour moi. J’étais déterminée à trouver une formule qui fonctionne. La mise à l’échelle afin de répondre à ce besoin était judicieuse du point de vue des affaires. »
L’entreprise de lutte antiparasitaire intégrée de Mme Henderson a rapidement acquis une excellente réputation, devenant un service recherché dans toute la région. Son succès est attribuable à sa rigueur universitaire, à ses compétences pratiques en matière de résolution de problèmes et à son engagement inébranlable envers la gérance de l’environnement. Cette base solide a préparé le terrain à ses futurs travaux à l’Université polytechnique de Kwantlen [en anglais seulement] et ailleurs.
Transition vers le secteur public
L’arrivée de Mme Henderson à Kwantlen représentait une transition importante par rapport à sa carrière d’entrepreneuse. L’occasion s’est offerte inopinément lorsqu’elle a reçu un appel du bureau de la recherche de l’université l’invitant à figurer sur une liste restreinte de candidats au poste de directeur de l’Institute for Sustainable Horticulture (ISH) [en anglais seulement]. Au départ, elle était hésitante.
« J’avais créé une entreprise florissante et je m’y sentais en sécurité. J’étais intimidée à l’idée d’accepter un poste dans le secteur public, avec toutes les incertitudes que cela comportait », se souvient-elle. Cependant, l’occasion était intrigante. « Après mûre réflexion, j’ai compris que je pourrais continuer à développer ce que j’avais déjà construit. »
Le poste comprenait la prestigieuse chaire de l’innovation régionale de la Colombie-Britannique [en anglais seulement], anciennement appelée Leading Edge Endowment Fund (LEEF), qui promettait une dotation stable et la possibilité d’étendre considérablement ses recherches. L’idée d’intégrer la recherche à Kwantlen, un établissement axé sur l’enseignement, et de créer un institut à partir de zéro était séduisante. Après mûre réflexion et des discussions avec l’université, elle a accepté le poste.
Le passage à Kwantlen a permis à Mme Henderson d’accroître son impact en tirant parti de son expérience entrepreneuriale et de son expertise scientifique pour trouver des solutions avant-gardistes dans les domaines de l’agriculture et de l’horticulture.
Un pôle d’innovation durable
L’une des premières initiatives majeures de Mme Henderson à Kwantlen a été l’obtention d’une subvention de plusieurs millions de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation pour la construction d’un laboratoire et d’une serre ultramodernes. Cette réalisation a mis en évidence sa capacité à attirer des fonds de recherche substantiels et jeté les bases de projets passionnants.
Aujourd’hui, l’ISH accueille des travaux dans trois domaines de recherche principaux : les produits de biocontrôle microbien [en anglais seulement], l’énergie propre pour les serres et les nouveaux systèmes de production agroalimentaire durables. L’un des principaux programmes de l’équipe [en anglais seulement] consiste à mettre au point des solutions de rechange biologiques aux pesticides chimiques afin de montrer que la recherche peut produire des solutions compétitives et durables.
La serre utilise des énergies propres, notamment la géothermie et l’énergie solaire, incarnant des pratiques serricoles durables. Malgré le scepticisme initial quant à la rentabilité de l’énergie géothermique, Mme Henderson a insisté pour qu’elle soit incluse dans le projet, en plaidant pour ses avantages à long terme. Des partenariats avec des ingénieurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université Simon Fraser [en anglais seulement] ont permis de mener des recherches de pointe sur l’isolation des serres, la valorisation énergétique des déchets et le stockage saisonnier de l’énergie.
La serre est maintenant un lieu de démonstration vital où l’on montre les possibilités en matière de systèmes énergétiques durables pour les serres. Récemment, l’ISH a accueilli les serristes de la Colombie-Britannique, illustrant les applications pratiques des technologies géothermiques et solaires. L’installation témoigne de l’engagement de Mme Henderson à combiner la recherche scientifique avec des solutions pratiques et durables pour façonner l’avenir de l’agroalimentaire.
Un pôle de collaboration
Le leadership de Mme Henderson à Kwantlen a transformé l’ISH en un pôle d’innovation et de collaboration. L’institut a obtenu des financements de recherche importants, dont des sommes considérables du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
L’ISH, qui emploie jusqu’à vingt personnes, collabore avec quelque 150 partenaires de l’industrie et se concentre sur les entreprises en démarrage. Inspirée par leur enthousiasme, Mme Henderson déclare : « La plupart des entrepreneurs ont une conscience sociale et cherchent à être responsables sur les plans économique, environnemental et social. Ils sont reconnaissants de l’aide que nous pouvons leur apporter et veulent rendre la pareille. »
Un aspect unique de l’institut et de l’Université polytechnique Kwantlen est leur approche de la propriété intellectuelle. Les entreprises en démarrage conservent leur propriété intellectuelle tout en recevant du soutien pour améliorer et développer leurs innovations sans en partager la propriété. Cela crée un fort sentiment de confiance et de collaboration.
La diversité du personnel de l’institut, qui comprend des étudiants et des nouveaux diplômés du monde entier, contribue à son environnement dynamique. Les étudiants internationaux de troisième cycle, originaires de pays comme la France et le Brésil, apportent de nouvelles perspectives et une valeur ajoutée aux projets de recherche en cours.
La capacité de Mme Henderson à combler le fossé entre le milieu universitaire et celui des entrepreneurs est essentielle. Sa propre expérience entrepreneuriale lui confère une vision et une crédibilité uniques lorsqu’il s’agit d’accompagner de nouveaux propriétaires d’entreprises. Cette combinaison unique de connaissances pratiques et universitaires lui permet d’offrir des conseils et une orientation inestimables, au bénéfice de la prochaine génération d’innovateurs en matière d’horticulture durable. L’ISH de Kwantlen témoigne de sa vision et de son dévouement et contribue à propulser des solutions avant-gardistes dans les domaines de l’horticulture et de la durabilité.
Une vision de l’avenir de l’agroalimentaire
L’engagement de Mme Henderson en faveur de la durabilité est motivé par une profonde préoccupation pour l’avenir de notre planète. Réfléchissant à la rapidité du changement climatique et à la surpopulation, elle insiste sur l’importance d’intégrer des énergies propres et des contrôles sans produits chimiques dans le secteur agricole. « Tout ce que nous faisons a un impact », fait-elle remarquer, inquiète pour la prochaine génération. Son travail à Cuba, où elle emmène des étudiants en stage dans le domaine de l’agriculture durable, souligne sa foi dans la conservation et la répartition équitable des ressources.
Tirant les leçons de ses partenaires cubains, elle se souvient d’une conversation sur la répartition des richesses et l’utilisation efficace des ressources. « À Cuba, les choses sont différentes. On ne gaspille rien. Certes, il existe un fossé entre les riches et les pauvres, mais il est beaucoup moins prononcé qu’ici. Malgré leurs difficultés économiques, tous les Cubains ont accès à la nourriture, au logement, aux soins de santé et à l’éducation », explique-t-elle. Cette perspective alimente son plaidoyer en faveur des pratiques durables susceptibles d’assurer la santé de l’environnement et l’équité sociale à long terme pour les Canadiens.
En examinant comment différents systèmes gèrent les ressources et accordent la priorité au bien-être, Mme Henderson préconise une approche holistique de la durabilité. Sa vision va au-delà des innovations technologiques et englobe la responsabilité sociale, nous invitant à repenser nos interactions avec l’environnement et les autres afin de créer un monde plus durable et plus équitable.
Intégration de l’IA et de la robotique en agriculture
Lorsqu’il est question du rôle essentiel de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotique pour relever les défis de la sécurité alimentaire au Canada, Mme Henderson souligne que la pandémie de COVID-19 a fait ressortir la fragilité des chaînes d’approvisionnement mondiales, montrant que la dépendance à l’égard des produits alimentaires importés est une stratégie risquée. « En tant que pays nordique aux hivers rigoureux, le Canada importe une part importante de ses denrées alimentaires. Nous devons nous attaquer à ce problème pour alléger la pression qui pèse sur notre système alimentaire », dit-elle.
Pour y remédier, elle et son équipe de l’ISH de Kwantlen participent au Défi Cultiver l’innovation d’ici de la Fondation de la famille Weston [en anglais seulement].
Le Défi Cultiver l’innovation d’ici encourage les équipes de recherche et de développement canadiennes à trouver de nouveaux moyens durables de cultiver des petits fruits toute l’année au Canada. L’équipe de Mme Henderson a réussi à cultiver des petits fruits en serre sans pesticides chimiques en utilisant des contrôles biologiques et d’autres stratégies. En cours de route, elle a découvert d’importantes lacunes dans les connaissances qui sont essentielles à la réussite.
L’équipe de l’ISH utilise des technologies de pointe comme des caméras et des capteurs pour surveiller les cultures. Ces outils permettent de détecter la présence de parasites et de maladies, de surveiller la santé des plantes et d’ajuster les conditions environnementales afin d’optimiser la croissance. « L’objectif est de veiller à ce que les plantes soient en bonne santé et sans stress. Bien que ces technologies ne soient pas encore rentables, elles représentent l’avenir de l’agriculture », assure Mme Henderson.
La main-d’œuvre constitue un autre défi de taille pour l’agriculture canadienne. De nombreux Canadiens ne sont pas prêts à accepter ces emplois exigeants, et la pandémie a fait ressortir les vulnérabilités de la dépendance à l’égard de la main-d’œuvre étrangère. « Si des pays comme le Mexique et la Jamaïque améliorent leur économie, ils pourraient cesser d’envoyer des travailleurs au Canada, fait aussi remarquer Mme Henderson. Nous devons nous y préparer, et la robotique peut combler cette lacune en automatisant les tâches à forte intensité de main-d’œuvre et en veillant à ce que la production alimentaire se poursuive sans heurts. Parallèlement, nous devons garder à l’esprit qu’en réduisant le besoin de travail manuel, ces innovations créeront des emplois de haute technologie et attireront une nouvelle génération de travailleurs possédant une formation en matière d’IA et de robotique. »
Mme Henderson est constamment à la recherche de solutions innovantes pour améliorer la durabilité de l’agriculture, et une grande partie de son travail est réalisée dans le cadre de partenariats de collaboration.
Croissance de la collaboration et rayonnement international
La collaboration est au cœur du travail de Mme Henderson à l’ISH. Son équipe travaille en partenariat avec d’autres chercheurs sur les petits fruits et avec des chefs de file de l’industrie comme Star Produce [en anglais seulement] pour élaborer des solutions innovantes. Star Produce fournit chaque semaine des informations qui aident à faire passer les technologies à l’échelle commerciale.
Le vaste réseau de Mme Henderson au sein de l’industrie soutient ces partenariats et favorise un écosystème d’universitaires, d’entrepreneurs et de partenaires sectoriels. Cet effort collectif garantit l’efficacité du développement et de l’adoption des pratiques agricoles durables de l’avenir.
L’engagement de Mme Henderson en faveur du développement durable s’étend à l’échelle mondiale et contribue à des initiatives telles que Trees for Life [en anglais seulement] et un programme de maternelle en Éthiopie.
Soutenu par l’ISH de Kwantlen, le projet Trees for Life, mené dans les hautes terres d’Oromia, en Éthiopie, lutte contre les effets du changement climatique comme les inondations et la sécheresse. Dirigé par le conseil municipal de Dundee, en Écosse, et par deux artistes numériques, et financé par la British Council Creative Commission for Climate Action [en anglais seulement], ce projet mené en 2021 a permis de planter 10 000 arbrisseaux tout en créant des géosculptures [en anglais seulement] visibles à partir de satellites en orbite dans l’espace. Grâce à la narration numérique, ce projet sensibilise à l’importance des écosystèmes locaux et de la sécurité alimentaire.
En 2023, Mme Henderson et l’ISH de Kwantlen se sont associés à une ONG éthiopienne et avec la diaspora éthiopienne pour égaler le financement offert par la Sfaira Foundation [en anglais seulement] afin de mettre sur pied une école maternelle soutenue par la communauté dans les hautes terres rurales d’Éthiopie. Cette initiative renforce le système Gada des Oromo, une culture inscrite au patrimoine de l’UNESCO, et améliore l’alphabétisation des enfants des zones rurales. « Toute la communauté est heureuse. Les enfants, les aînés et les arbres sont très importants dans la culture Gada. C’est donc un sentiment merveilleux de savoir que nous contribuons à la préserver », dit-elle.
Ces projets soulignent l’importance des solutions mises en œuvre par la communauté. Ils répondent aux préoccupations environnementales et célèbrent le patrimoine culturel, démontrant l’engagement de Mme Henderson à intégrer la durabilité à la préservation de la communauté et de la culture.
Façonner l’avenir de l’agriculture durable
Mme Henderson imagine un avenir où l’agriculture durable sera aux premières lignes de la lutte contre les changements climatiques et l’insécurité alimentaire. En intégrant des technologies de pointe comme l’IA et la robotique aux pratiques agricoles traditionnelles, elle entend contribuer à créer des systèmes alimentaires résilients et efficaces. Elle croit en l’importance de l’innovation continue et de la collaboration entre le milieu universitaire, les entrepreneurs et les partenaires de l’industrie pour concrétiser cette vision.
De ses débuts en tant qu’écologiste et entrepreneuse jusqu’à son poste de direction à l’Université polytechnique Kwantlen, Mme Deborah Henderson a bouclé la boucle. Elle a toujours préconisé des solutions innovantes pour assurer un avenir durable, démontrant son engagement envers la gérance de l’environnement en intégrant l’énergie propre et les contrôles biologiques.
Son travail incarne l’importance de l’innovation et de la collaboration permanentes pour créer des systèmes alimentaires durables et sûrs, et ses contributions auront assurément un impact significatif sur l’avenir de l’agriculture au Canada et dans le monde entier.