Éliminer les obstacles à la réussite des jeunes entreprises agrotechnologiques canadiennes


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Par Tabitha Caswell pour Bioenterprise

Les jeunes entreprises spécialisées dans les technologies agricoles et alimentaires jouent un rôle essentiel dans la résolution des problèmes cruciaux liés à des enjeux comme la sécurité alimentaire et la durabilité. Ces entreprises innovantes exploitent des technologies de pointe pour révolutionner les pratiques agricoles, améliorer le rendement des cultures et réduire l’impact sur l’environnement. Toutefois, lorsqu’il s’agit de commercialiser leurs innovations, les jeunes pousses du secteur agroalimentaire sont confrontées à de nombreux défis qui peuvent entraver leur croissance et leur réussite.

Dans cet article, nous examinerons ces obstacles courants et nous nous pencherons sur les solutions pratiques qui s’offrent aux entrepreneurs canadiens du secteur de l’agrotechnologie. De plus, nous expliquerons comment des organisations comme Bioenterprise Canada apportent un soutien crucial pour passer de l’idée à la commercialisation et au-delà.

Rodrigo Santana, conseiller en innovation à Bioenterprise Canada, se joint à la conversation. Fort de plus de 25 ans d’expérience à titre d’entrepreneur et de cadre dans les domaines de l’agrotechnologie, des technologies propres et de la transformation des aliments, M. Santana a habilement soutenu le développement d’organisations publiques et privées à croissance rapide et axées sur la technologie, dont Dow AgroSciences, CubicFarm Systems Corp. [en anglais seulement] et plusieurs autres. Il est cofondateur et directeur général de la société BeriTech [en anglais seulement] ainsi que directeur, Aliments et Agroentreprise de GHD.

Kevin Danner, PDG de Carbon Lock Tech [en anglais seulement], une entreprise canadienne spécialisée dans la mise au point de solutions technologiques propres et durables pour l’élimination et la séquestration du carbone atmosphérique, nous livre aussi son point de vue. Entrepreneur expérimenté, M. Danner connaît bien le langage des jeunes entreprises canadiennes.

Déterminer les défis

Les jeunes entreprises canadiennes spécialisées dans les technologies agricoles et alimentaires se heurtent à plusieurs défis uniques qui entravent leur croissance et leur réussite, notamment des obstacles financiers et le manque d’options de financement, des problèmes de réglementation et de conformité, la lenteur de l’intégration et de l’adoption des technologies, des difficultés en matière d’accès au marché et de mise à l’échelle, ainsi que l’acquisition et le maintien des talents. Comme les piliers d’un bâtiment, ces défis se conjuguent pour soutenir les fondations. Si l’un des piliers est faible, c’est toute la structure qui risque de s’effondrer. Incapable de relever les défis, une nouvelle entreprise peut stagner ou, pire encore, échouer.

M. Santana souligne que le secteur de l’alimentation et de l’agriculture se distingue d’autres secteurs axés sur la technologie, comme les biotechnologies, les technologies propres, la finance ou la technologie financière et les technologies de l’information (TI). « Les jeunes pousses agrotechnologiques ont généralement besoin d’une infrastructure de recherche et de développement lourde, comme des équipements, de l’espace et d’autres ressources. Par rapport à d’autres secteurs, elles peuvent avoir besoin de plus de temps de développement pour démontrer le bien-fondé de la conception, par exemple en testant la technologie sur des cultures à cycle long. Pour ces raisons, les jeunes entreprises doivent surmonter des obstacles supplémentaires et les investisseurs ont parfois du mal à comprendre le secteur agricole. »

« Selon moi, ajoute M. Danner, les trois principaux défis auxquels sont confrontées les jeunes entreprises agrotechnologiques canadiennes sont l’accès au financement, la fragmentation du financement entre les différents ordres de gouvernement et la lenteur de l’adoption des technologies par les agriculteurs et les producteurs. »

En comprenant les défis courants auxquels sont confrontées les jeunes entreprises agrotechnologiques canadiennes, nous pouvons explorer des solutions potentielles et le rôle crucial que jouent des organisations comme Bioenterprise Canada en aidant ces entrepreneurs à passer de l’idée à la commercialisation. Mais par où commencer?

Posez cette question à n’importe quel entrepreneur, et le thème de l’investissement et du financement figurera probablement en tête de liste. Toutefois, avant de plonger dans la finance, examinons quelques autres sujets tout aussi importants.

Réglementation et conformité

Pour les jeunes entreprises spécialisées dans les technologies agricoles et agroalimentaires, il peut être très difficile de démêler les règlements provinciaux et fédéraux.

Au Canada, les entreprises agroalimentaires doivent se conformer aux règlements établis par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et adhérer à diverses normes provinciales. Ces exigences réglementaires peuvent constituer un obstacle important, en particulier pour les petites entreprises en démarrage qui n’ont pas nécessairement d’équipe dédiée à la conformité. Les solutions consistent à embaucher des experts en affaires réglementaires, à se tenir au courant des changements réglementaires et à solliciter les conseils d’associations de l’industrie.

« Les entrepreneurs doivent être au courant des nombreuses approbations réglementaires requises pour les nouveaux produits et technologies agricoles tels que les OGM (organismes génétiquement modifiés), les pesticides et l’équipement, dit M. Santana. Plusieurs questions de réglementation et de conformité doivent être prises en compte. Entre autres, il y a des règlements environnementaux relatifs à l’utilisation des sols et de l’eau et à la gestion des déchets; des normes de sécurité alimentaire; des questions relatives à la confidentialité des données, à la protection de la propriété intellectuelle et au droit du travail; des règles en matière d’importation et d’exportation de marchandises. Les entrepreneurs doivent faire appel à des juristes compétents et dignes de confiance pour s’assurer du respect des normes de l’industrie et de la conformité. »

En outre, le commerce interprovincial peut s’avérer complexe, car chaque province possède son propre ensemble de règles et de cadres réglementaires qui peuvent avoir une incidence sur divers aspects des activités agricoles et alimentaires – du respect de l’environnement à la sécurité alimentaire, en passant par la commercialisation.

Pour les entrepreneurs qui souhaitent étendre leurs activités au-delà des frontières canadiennes, il y a des points encore plus importants à prendre en compte. À l’échelle mondiale, les jeunes entreprises doivent se conformer à une foule de normes internationales, ce qui peut s’avérer à la fois long et coûteux. Aux États-Unis, les entreprises agrotechnologiques sont confrontées à des réglementations strictes émanant d’organismes tels que le Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) [en anglais seulement] et le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) [en anglais seulement], ainsi qu’à des lois agricoles propres à chaque État, ce qui ajoute à la complexité.

L’équipe de Bioenterprise Canada apporte un soutien précieux dans ce domaine en offrant des ressources réglementaires et en mettant les jeunes entreprises en contact avec des experts en réglementation dignes de confiance. Ce soutien aide les entreprises en démarrage à relever plus efficacement les défis liés à la conformité, ce qui leur permet de se concentrer sur l’innovation et la croissance sans être entravées par la complexité de la réglementation.

Les questions de réglementation et de conformité vont parfois de pair avec l’accès au marché, ce qui peut nécessiter des efforts considérables de la part des entreprises en phase de croissance.

Accès au marché et adaptabilité

Pour les jeunes entreprises canadiennes spécialisées dans les technologies agricoles et alimentaires, il est très difficile de conquérir des marchés concurrentiels et d’étendre leurs activités de l’échelle locale aux échelons national et international.

Compte tenu des différences en matière de réglementation et de conformité entre les provinces, l’accès à d’autres marchés à l’intérieur du Canada peut constituer un véritable obstacle pour les entreprises en phase de démarrage. Dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture, les entrepreneurs peuvent s’attendre à des obstacles pour des innovations comme les produits biologiques, les pesticides et les médicaments vétérinaires, entre autres.

Aux États-Unis, les jeunes entreprises bénéficient d’un marché intérieur très vaste, mais hautement concurrentiel, en plus d’avoir des possibilités d’exportation et d’expansion internationale. Les jeunes pousses canadiennes, dont le marché intérieur est plus petit, dépendent souvent des exportations et bénéficient d’accords commerciaux comme l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne et l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM).

Les solutions possibles comprennent l’élaboration d’une solide stratégie d’entrée sur le marché, la mise à profit des accords commerciaux et des partenariats internationaux, et la conciliation entre le développement efficace des activités et le maintien de la qualité.

Alors que le secteur se concentre sur des priorités comme les changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’atténuation des maladies, la durabilité environnementale et la pénurie de main-d’œuvre, M. Santana ajoute : « Pour accroître la compétitivité sur le marché et développer les activités avec succès, le Canada peut prendre plusieurs mesures, notamment offrir encore plus d’incitations fiscales pour stimuler le capital de départ et encourager un plus grand nombre d’accélérateurs, d’incubateurs et de programmes de financement dédiés à l’innovation agricole. »

« Plus important encore, ajoute-t-il, pour naviguer dans cet écosystème fragmenté, le Canada doit améliorer la collaboration entre les jeunes pousses, les établissements de recherche et les entreprises agricoles établies afin de mieux stimuler l’innovation et d’accélérer l’adoption des nouvelles technologies par le marché. »

Des organisations comme Bioenterprise soutiennent les jeunes entreprises en mettant à leur disposition des études de marché et du soutien à l’élaboration de la stratégie d’entrée, et en les mettant en contact avec des partenaires internationaux, ce qui leur permet de relever ces défis et de parvenir à une croissance durable. En ce qui a trait au point soulevé par M. Santana concernant l’écosystème fragmenté du Canada, l’équipe de Bioenterprise Canada s’efforce de découvrir et de résoudre les problèmes liés à ce décalage dans le cadre de sa série de tables rondes nationales. Des discussions avec les leaders agricoles partout au pays révèlent non seulement un besoin de tisser des liens, mais aussi un fort désir de le faire.

L’unification des différents fragments régionaux du secteur agroalimentaire canadien aidera les jeunes entreprises technologiques dans leur parcours de commercialisation à mesure qu’elles développent leurs activités et accèdent à de nouveaux marchés. Parallèlement, l’amélioration de la communication et de la collaboration favorisera l’adoption et la mise en œuvre de nouvelles technologies.

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Intégration et adoption de la technologie

Bien que les technologies d’agriculture de précision et d’agriculture intelligente soient de plus en plus adoptées, les jeunes pousses de ce secteur ont souvent du mal à combler le fossé entre la recherche et le développement et l’application pratique. L’intégration des nouvelles technologies aux pratiques agricoles traditionnelles représente un défi de taille pour ces jeunes entreprises. Les agriculteurs et les producteurs résistent parfois à l’adoption d’innovations méconnues, préférant s’en tenir à des méthodes traditionnelles éprouvées.

« La plupart des agriculteurs traditionnels éprouvent une aversion au risque et aux changements et n’ont pas envie d’assumer ou de partager les coûts initiaux liés à l’adoption d’innovations et de technologies », explique M. Santana.

M. Danner partage cet avis. « Il est vrai que la réticence des agriculteurs à essayer et à adopter de nouvelles technologies s’explique principalement par leur aversion au risque, mais elle est aussi due aux coûts liés à l’adoption, en particulier dans le cas des utilisateurs précoces. »

Il propose des suggestions pratiques aux décideurs canadiens désireux d’apporter des changements positifs au système actuel. « Il serait souhaitable que les programmes de financement ne financent pas seulement les jeunes entreprises qui développent les innovations, mais aussi les agriculteurs et les producteurs qui sont prêts à s’associer avec elles. Ce type de modèle pourrait changer la donne. »

La démonstration des avantages évidents et du rendement du capital investi dans les nouvelles technologies est essentielle. L’offre de formation et de soutien aux agriculteurs et la collaboration au développement des technologies sont des stratégies efficaces. Les programmes de financement créatifs qui mettent en relation les agriculteurs et les jeunes entreprises peuvent également ouvrir des portes aux jeunes entreprises qui cherchent à se développer et aux producteurs qui souhaitent adopter les nouvelles technologies.

Puisque nous effleurons ce sujet, le moment est venu d’aborder l’éléphant dans la pièce : le financement.

Financement et contraintes financières

L’un des principaux défis des jeunes entreprises du secteur de l’agrotechnologie est de trouver des fonds et des ressources financières suffisants. Les coûts élevés associés à la recherche, au développement et à la croissance des activités peuvent être décourageants. Les jeunes pousses peinent souvent à attirer des investisseurs, qui hésitent à investir dans des technologies ou des créneaux de marché n’ayant pas encore fait leurs preuves.

Au Canada, les entrepreneurs en technologies de l’agriculture et de l’alimentation disposent d’une réserve de capital-risque relativement faible, de sorte qu’ils dépendent souvent fortement des programmes et des subventions du gouvernement. Ces subventions sont bénéfiques, mais peuvent être très compétitives et nécessitent une préparation minutieuse ainsi qu’une bonne compréhension des processus de demande.

C’est pourquoi les jeunes entreprises recherchent parfois du soutien du côté des États-Unis, où le capital-risque est plus accessible. « Aller aux États-Unis présente des avantages et des inconvénients, explique M. Santana. Le marché est plus grand qu’ici, il y a plus de capital d’investissement disponible et les taux de change peuvent jouer en notre faveur. Cependant, la concurrence est plus forte et le paysage réglementaire peut être complexe. Sans réseau stratégique, il peut être difficile de s’y retrouver. »

Il faut aussi tenir compte de la dynamique de marché propre au Canada. « Par rapport aux États-Unis, par exemple, le soutien à l’innovation en agriculture provient essentiellement des gouvernements fédéral et provinciaux par l’entremise de programmes de financement, de subventions à la recherche et de politiques. Aux États-Unis, les subventions gouvernementales sont moins nombreuses, de sorte que le financement et le soutien proviennent de sources différentes », souligne M. Santana.

L’accès au financement peut signer la réussite ou l’échec d’une entreprise en démarrage. Il est donc essentiel pour les entrepreneurs d’explorer toutes les options qui s’offrent à eux. Les possibilités offertes au Canada et aux États-Unis peuvent sembler concurrentielles et déroutantes pour les entrepreneurs.

Bioenterprise Canada joue un rôle essentiel dans la résolution des problèmes financiers. En donnant accès à un réseau d’investisseurs, en offrant des conseils sur les façons d’obtenir des fonds et en apportant du soutien en matière de gestion financière, l’équipe aide les jeunes entreprises à s’y retrouver dans le paysage complexe du financement. Ce soutien permet aux jeunes entreprises agrotechnologiques de se concentrer sur l’innovation et la croissance, augmentant ainsi leurs chances de réussir sur un marché concurrentiel.

Acquisition et maintien des talents

Pour les jeunes entreprises agrotechnologiques, le maintien en poste des meilleurs talents peut être un défi de taille. Bien que le niveau de talent soit élevé au Canada, le pays dispose d’un réservoir de talents relativement restreint par rapport à des pays comme les États-Unis, de sorte que les nouvelles entreprises sont en vive concurrence avec les secteurs de l’agriculture et de la technologie.

« L’acquisition de talents et le maintien en poste des employés sont très importants dans ce secteur, explique M. Danner. En général, le fait d’offrir des salaires compétitifs et des possibilités de perfectionnement professionnel est une stratégie de premier plan. Malheureusement, cette stratégie est coûteuse, surtout pour les entreprises en phase de démarrage qui ne sont pas riches. »

Les solutions consistent à créer une culture d’entreprise forte, à offrir du perfectionnement professionnel, des participations dans l’entreprise et des incitatifs. Les entreprises spécialisées dans les technologies agricoles et alimentaires qui sont en croissance peuvent aussi procéder à un recrutement ciblé grâce à leurs relations avec des partenaires de l’industrie. Des organisations comme Bioenterprise aident à mettre en relation les entreprises en croissance avec des partenaires du Réseau, dont des fournisseurs de services chevronnés en gestion des ressources humaines, des spécialistes de l’acquisition de talents et des établissements universitaires.

Devant les difficultés liées à la réglementation et à la conformité, à l’accès au marché, à l’adoption de leurs produits et services par les exploitations agricoles, à un financement suffisant et à l’accès aux meilleurs talents, c’est sans doute de conseils avisés que les entrepreneurs ont le plus besoin.

Mentorat et services consultatifs

Comme nous l’avons expliqué, l’écosystème canadien de l’agrotechnologie présente des défis uniques qui requièrent des conseils d’experts.

« Les services consultatifs et le mentorat sont extrêmement importants pour les entrepreneurs en agrotechnologie, dit M. Danner. Ils peuvent ainsi recevoir des conseils, des informations clés sur le secteur et des possibilités de réseautage précieuses auxquels ils n’auraient peut-être pas accès autrement ».

Ces relations de mentorat et ces services consultatifs jouent un rôle crucial en aidant les jeunes entreprises à surmonter les obstacles, qu’ils soient prévus ou inattendus. Des mentors expérimentés donnent un aperçu de la dynamique du marché, des exigences réglementaires et des avancées technologiques propres au secteur de l’agrotechnologie. Ils aident les jeunes entreprises à affiner leur modèle d’entreprise, à élaborer des stratégies efficaces et à prendre des décisions éclairées.

En outre, les services consultatifs offrent du soutien dans des domaines comme la planification financière, le développement des activités et l’accès à de nouveaux marchés. Ces conseils sont essentiels pour permettre aux jeunes entreprises de renforcer leur résilience, d’innover efficacement et de parvenir à une croissance durable dans un environnement concurrentiel.

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Que réserve l’avenir aux entrepreneurs canadiens du domaine des technologies de l’agriculture et de l’alimentation?

S’il est clair que les jeunes entreprises canadiennes spécialisées dans les technologies agricoles et alimentaires sont confrontées à de nombreux défis uniques lorsqu’il s’agit de commercialiser leurs innovations et de développer leurs activités, l’avenir du secteur semble prometteur.

Exprimant son point de vue sur l’évolution de la situation, M. Danner déclare : « La mise en place d’un secteur agricole durable au Canada s’accompagne de défis importants, notamment en raison du changement climatique et de l’évolution des paysages économique et politique. Cependant, je pense que nous ne faisons qu’effleurer la surface de l’innovation dans ce pays. Nous avons la chance inouïe de réinventer la façon dont l’agriculture est pratiquée, et ainsi d’ouvrir la voie à un avenir plus résilient et plus durable. »

L’écosystème agroalimentaire ne cesse de progresser et d’évoluer sur le plan technologique, devenant ainsi rapidement un carrefour de l’IA (intelligence artificielle), de l’automatisation, de l’IdO (Internet des objets) et de la robotique.

« Poussées par les objectifs du Canada consistant à promouvoir les pratiques durables et à accroître la productivité, les jeunes entreprises agrotechnologiques proposent des solutions innovantes, notamment aux chapitres de la résilience des cultures, de la réduction de l’utilisation des pesticides et de la gestion de l’eau. Si l’on ajoute à cela la volonté d’accroître la productivité en augmentant les rendements et en réduisant les coûts de main-d’œuvre, je pense que les jeunes pousses agrotechnologiques sont prêtes à exceller », dit M. Santana.

Il est essentiel de s’attaquer aux obstacles communs qui entravent le progrès pour stimuler l’innovation et la durabilité dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture au Canada. Des leaders comme Bioenterprise, le Réseau agtech et foodtech du Canada, jouent un rôle crucial en soutenant ces jeunes entreprises, en leur offrant des ressources, des conseils et des contacts pour les aider à surmonter les obstacles et favoriser leur croissance.

Les entrepreneurs et les jeunes entreprises spécialisées dans les technologies agricoles et alimentaires qui souhaitent obtenir plus d’informations sont invités à communiquer avec l’équipe de Bioenterprise Canada pour obtenir de l’aide.


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